mercredi 29 juillet 2009

Le Togo sous Faure Gnassingbé, restera malheureusement une jungle où les hommes en uniforme font et feront la loi

Cette vieille méthode du RPT qui veut qu'à l'approche d'une élection,toutes velléités protestaires sont réprimées ou étouffées dans l'oeuf, histoire d'envoyer un signal et un message au peuple comme pour le préparer à ce qui l'attend s'il veut rejamber.

C'est dans cette perspective qu'une manifestation de journalistes en solidarité avec leur confère Gilles GBAGBA de Métropolys a été dispersée ce 23 juillet 2009 au niveau de Dekon (Bè) par Des éléments de la gendarmerie nationale togolaise avec à leur tête le Colonel Yark, chef d’Etat major de cette unité dont le nom figure dans tous les rapports de violation des droits de l’Homme au Togo (la stratégie de la terreur organisée par le clan Gnassingbé Père et Fils, s’appuie sur cet homme).

Initiée par l’association des Journalistes pour les Droits de l’Homme-Togo la marche pourtant pacifique a débutée à la Maison de la Presse et avait pour point de chute le Ministère de Sécurité sur la rue de l’OCAM afin de faire entendre leur voix. Un cortège de journalistes s’est lentement dirigée vers le quartier Dékon quand les forces de l’ordre se sont interposées. Il y avait un impressionnant détachement de militaires armés et munis de gaz lacrymogènes comparé à la maigre délégation de journalistes. Les choses prirent rapidement une autre tournure quand les forces de l’ordre les assiégèrent, tout en leur intimant l’ordre de se disperser.

Carlos Ketohou, le président de la (JDHO), l’Association des Journalistes pour les droits de l’homme a condamné avec fermeté cette intervention. « Nous sommes dans un pays où les droits de l’homme doivent être respectés et garantis », a expliqué pour sa part un journaliste de presse écrite.

Rappelons que c’est, l’agression du Journaliste Gilles Gbagba de Radio Métropolys dans la journée de Mercredi 15 juillet 2009 qui est à l’origine de la marche.

L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et le Conseil National des Patrons de Presse du Togo (CONAPP) avaient condamné il y a quelques jours les "violences volontaires" sur Gilles Gbagba.

D’après les informations recueillies auprès de la victime et d’autres témoins, les faits se sont produits devant le Centre Culturel Français de Lomé entre 9h45mn et 10h15mn.

Alors qu’il y avait un attroupement relatif à une dispute entre les agents du génie militaire et un citoyen dont ces derniers avaient cassé le pare-brise de sa voiture, le journaliste ayant reconnu le citoyen qui n’est autre qu’un homme du show biz qu’il connaît bien, s’est approché de lui pour demander ce qui se passait.

Cette question a provoqué la rage des éléments du génie militaire qui se sont rués sur le Journaliste pour le molester à coups de bottes, de ceintures, de pelles, de matraques et de pioches.

Les agresseurs, ont suivi le journaliste jusque dans son dernier retranchement alors que celui-ci tentait de s’échapper, l’ont tabassé avant de quitter les lieux.

D’après les témoignages, les agresseurs, en tenue bleue, sont identifiés comme des éléments du Génie civil des armées qui exécutaient les travaux de route. D’autres collègues, en treillis sont venus porter main forte à leurs collègues pour réussir à mettre le journaliste dans de mauvaises conditions.

Pour ceux qui pensent à que le régime anachronique rpt, est fréquentable ou encore mieux qu'il a fait des progrès surtout pour la communauté internationale et l'UE en particulier, qui s'est laissée naïvement bernée par un régime corrompu et autoritaire, que ceci leur serve d'un avant goût.

Et ce n'est pas pour autant que ce régime tient un discours flatteur et mensonger qu'il est digne de foi? Quand même!

Bon entendeur!!!