dimanche 30 mai 2010

LES MENSONGES SUBTILES DU LIBERALISME

"Le libéralisme, c'est plus de choix et des meilleurs prix pour le consommateur"

FAUX: Selon le dogme libéral lui-même, le libéralisme ne peut fonctionner que si il existe une concurrence suffisante de l'offre. Or dans les faits, le capitalisme libéral tend vers la concentration et la formation de monopoles qui éliminent toute concurrence, réduisent le choix du consommateur et font monter les prix (ou baisser la qualité).

Dans le domaine des services publics comme la distribution d'eau, la poste, ou les chemins de fer, leur privatisation s'est toujours traduite par une augmentation des coûts pour l'usager, une diminution du service, et une réduction des investissements dans l'entretien des infrastructures. Un exemple parmi d'autres: dans les années 90, le FMI et la Banque mondiale ont obligé les Philipines à privatiser la gestion de l'eau. Au début, les prix ont baissé de 20%, une baisse utilisée par la propagande libérale pour démontrer l'utilité des privatisations. Mais 10 ans plus tard, le prix de l'eau a été multiplié par 5.

Quant aux systèmes de retraites privés (les fonds de pension), ils consistent à priver les salariés de toute sécurité, en les livrant aux incertitudes de la gestion des organismes financiers. En cas de faillite de ces derniers, les salariés se retrouvent sans retraite malgré des années de cotisation. C'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis en 2002 avec la faillite d'Enron.



"Le libéralisme, c'est le libre-jeu du marché"

FAUX: Toujours selon le dogme libéral, le libre-jeu du marché nécessite la transparence du marché et de l'information.
En réalité, à cause des pratiques d'opacité et de l'inégalité dans l'accès à l'information, le consommateur ne peut choisir en connaissance de cause.



"La croissance crée des emplois"

FAUX: La croissance crée des emplois dans un premier temps, mais elle sert surtout à financer les "restructurations" et les délocalisations. Au bout du compte, elle détruit davantage d'emplois qu'elle n'en crée.




"Seul le marché est apte à déterminer le juste prix des matières premières, des devises, ou des entreprises"

FAUX: Les marchés sont essentiellement guidés par la spéculation et la recherche du profit à court-terme. Les fluctuations des cours sont souvent irrationnelles, excessives, et soumises à la manipulation. Ces oscillations excessives des cours sont destructrices, provoquant ruines et faillites dans l'économie réelle. Mais dans le même temps, ces oscillations sont aussi génératrices de profit pour les spéculateurs. Encore le principe des vases communicants…!




"L'entreprise crée des richesses. Elle est la source de la prospérité des pays et de leurs habitants"

FAUX: le plus souvent, les entreprises ne créent pas de richesses, car la valeur créée est inférieure aux coût réel des ressources utilisées ou détruites, si on prend en compte le coût environnemental et humain, ainsi que le coût réel des matières premières non-renouvelables.

Le "profit" des grandes entreprises est en réalité prélevé sur la nature, saccagée par l'exploitation, l'urbanisation et la pollution, ou "vampirisé" sur d'autres acteurs économiques:

- sur les salariés qu'on aura licencié pour économiser des coûts ou "augmenter la productivité", ou dont on aura réduit la rémunération ou la protection sociale.

- sur les consommateurs qui doivent payer plus pour une qualité ou une quantité moindre.

- sur les fournisseurs (en particulier sur les producteurs de matières premières minières ou agricoles)

- sur d'autres entreprises dont on aura provoqué la faillite par des pratiques déloyales, ou qui sont rachetées pour être ensuite dépecées, vendues par morceaux, et dont dont les salariés sont transformés en chômeurs.

- sur les populations du Tiers-Monde qui ont été spoliées de leurs terres et de leurs ressources, et qui ont été réduites en esclavage, obligées de travailler dans les mines ou les "ateliers de la sueur" des entreprises transnationales, ou pire encore, obligées de servir de cobayes à l'industrie pharmaceutique, ou de vendre leurs organes (le plus souvent un rein ou un oeil) qui seront ensuite greffés à des malades fortunés. (le prix payé pour le prélèvement d'un rein va de 20.000 euros en Turquie, à seulement 800 euros en Inde.



"La mondialisation profite à tous"

FAUX: Entre 1992 et 2002, le revenu par habitant a chuté dans 81 pays. Dans le Tiers-Monde, le nombre des "extrêmement pauvres" a augmenté de près de 100 millions.

L'écart des salaires s'est également creusé de manière fantastique. Prenons l'exemple d'une ouvrière chez un sous-traitant asiatique de Disney qui fabrique des vêtements à l'éffigie de Mickey pour les consommateurs occidentaux. Cette ouvrière travaille dans un "atelier de la sueur", 14 heures par jour, 7 jours sur 7, sans aucune protection sociale, sans droit de grève, le tout pour un salaire horaire de 0,28 dollars. Dans le même temps, le salaire horaire du PDG de Disney est de 2800 dollars, soit 10.000 fois plus.

Les 225 personnes les plus riches du monde cumulent un patrimoine global de 1000 milliards de dollars, l'équivalent du revenu annuel des 3 milliards de personnes les plus pauvres de la planète, soit 47% de la population mondiale. La fortune additionnée des 84 personnes les plus riches dépasse le produit intérieur brut de la Chine avec ses 1,2 milliard d'habitants.

En 2002, 20% de la population mondiale accapare 80% des richesses, possède plus de 80% des voitures en circulation et consomme 60% de l'énergie, tandis que le milliard d'habitants les plus pauvres se partagent 1% du revenu mondial.




"Le libre-jeu du marché crée par lui-même les conditions de l'équilibre"

FAUX: Le libre-jeu du marché produit l'équilibre uniquement en moyenne sur une longue période. En réalité, il oscille en permanence autour de l'équilibre, et ces oscillations sont brutales et destructrices. Une économie libérale entraîne un environnement économique instable qui prive les individus de toute sécurité, les obligeant à s'adapter sans cesse aux aléas de la conjoncture et aux "restructurations économiques".

Or comme toute vie biologique, l'être humain a besoin d'un minimum de stabilité de son environnement. Le libéralisme est donc contraire à l'homme et à la vie dans son ensemble, le libéralisme ayant aussi pour conséquence l'exploitation sauvage de la nature et la pollution généralisée de l'écosystème.



"Le libéralisme est le seul choix possible, sous peine de s'isoler du Monde"

FAUX: Certes, un pays cours le risque d'une délocalisation accrue des entreprises si il ne va pas dans le sens de leurs désirs. Du fait de la mondialisation, les salariés occidentaux sont désormais en concurrence avec les salariés de l'Inde ou de la Chine, y compris pour des emplois qualifiés dans le tertiaire ou les secteurs technologiques. Tant qu'il y aura le moindre profit à réaliser en délocalisant, les entreprises iront au plus offrant, dans le pays où elles trouvent les lois sociales et environnementales les moins contraignantes.

Mais si il en est ainsi, c'est parce que nos gouvernements se sont entendus pour créer ces conditions, en appliquant simultanément dans tous les pays les déréglementations prônées par l'idéologie libérale. Ils ont réalisé la mondialisation uniquement dans un sens favorable aux entreprises, sans la contrepartie d'une mondialisation au niveau des lois de protection sociale et environnementale. La mondialisation néo-libérale est résolument dissymétrique.

D'autre part, cette absence apparente de choix revient de fait à une dictature des entreprises. Accepter cette dictature, c'est renoncer au pouvoir souverain des Etats et des représentants élus du Peuple. C'est donc renoncer à la démocratie, et accepter à terme un esclavage généralisé.


A bon entendeur!!!

LA LUTTE DEMOCRATIQUE TOGOLAISE À LA CROISEE DES CHEMINS

Comme il faut s’attendre dans une lutte aussi longue que la nôtre pour l’avènement de la démocratie, tant elle perdure, ceux qui incarnaient la ferveur populaire, déplaçaient les foules et mobilisaient une marée humaine, finissent par se noyer dans l’eau trouble et infestée des crocodiles et des zombis politiques qui n’attendent que cette occasion pour bondir sur leur proie. Et aucun togolais ne dirait le contraire.

Ce qui doit arriver, arriva ! Et ce qui se passe dans le paysage politique de notre pays le Togo, nous confirme que cette triste assertion qui il faut le dire, tient toujours la route. Ainsi va le Togo et ces politiques aussi comme le diraient certains.


Le processus démocratique amorcé depuis les années 90 dans notre pays, a connu des rebondissements terribles, des coups de boutoirs et suicidaires, sans pour autant vouloir faire l’histoire à qui que se soit le cas du Togo est atypique. Ainsi, celui que le régime RPT d’alors qualifiait d’opposant historique ou je ne sais quoi en la personne de Mr Gilchrist Olympio, il faut le dire incarnait l’espoir de tout un peuple car étant le fils biologique du premier président démocratiquement élu du Togo sauvagement assassiné par Etienne Gnassingbé Eyadéma avec l'aide tacite de la France.


Le peuple s’est-il trompé en élevant cet homme aussi haut jusqu’à le faire passé pour un idole ? Presque tous les togolais n’ont d’admiration que pour sieur Gilchrist Olympio. Est-ce à tort ou à raison ? Ces cinq dernières années nous donnent déjà une réponse et une idée précise et quasi définitive sur la véritable personnalité et l’essence même de cet homme.

"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."
Franklin D. Roosevelt

Tout avait commencé en 2005 à Abuja au Nigeria lorsque le pays était en pleine crise issue du décès du feu Eyadema Gnassingbé, du tripatouillage de la constitution le tout corroboré par des élections frauduleuses, avec une déferlante de violences inouïes, une répression sanglante et meurtrière, qui a fait plus de 500 morts selon une enquête de l’ONU. Nonobstant ce climat presque électrique fait de douleur, de cris, de gémissements, d’angoisse et de mort, Gilchrist Olympio, a accepté quand même serré les mains ensanglantées du bourreau des filles et des fils de son pays sous les yeux ironiques, amusants et obscur, véritable fossoyeur de Obansajo, son mentor d’hier et d’aujourd’hui.

Les politiques sont ils semblables à des scientifiques, qui sont utiles dans la première moitié de leur existence et nuisibles dans la deuxième moitié ? Nous découvrons malheureusement que cette remarque s’applique à merveille dans ce cas de figure.

Eh bien, comme le dit déjà si bien cette citation de Franklin D.Roosevelt, ce qui se passe aujourd’hui entre Gilchrist et le RPT, n’est que la résultante de cette alliance secrète amorcée depuis 2005 à Abuja lorsqu’il a accepté serrer les mains de Faure Gnassingbé en catimini et par ce acte en sacrifiant sur l’autel des intérêts égoïstes et personnels cette lutte que le peuple lui avait assigné. Peine perdue, pauvre peuple qui te délivrera ?

Nous avions, cependant depuis 2008, commencé par dénoncer les élucubrations graves et des lapsus sur les sites d’informations en ligne du Togo de cet homme qui à nos yeux ne nous paraissait plus crédible tant dans ces déclarations que dans ces démarches ici et là. Mais à l’époque, on nous n’avait traité de tous les noms sur les sites, pourtant ce qui se passe maintenant nous conforte.


Le comble est atteint à la veille de ces fameuses élections présidentielles du 04 mars 2010, sur sa candidature ou non et son soi-disant accident dans l’escalier en USA. Quelle histoire rocambolesque ? Ira ou n’ira pas à la présidentielle ?
En fin tacticien et fourbe en politique participative, Jean Pierre FABRE, a peut être senti ce qui se tramait derrière le dos du parti tant l’enjeu est grand et engage l’espoir de tout un peuple.
Selon certaines indiscrétions, il y a un deal entre G. Olympio et F. Gnassingbé à coup de billets de banque à hauteur des dizaines de milliards de francs CFA. Intox ou réalité ? Là aussi, vu l’entêtement de cet homme pour faire rentrer ses amis dans un groupe folklorique nommé de gouvernement Houngbo 2, lève tout ombre de doute dans les esprits des togolais.
Après analyse minutieuse du comportement de G. Olympio contre la volonté des membres du bureau exécutif de son parti, en violation du statut et du règlement intérieur de son parti, nous sommes maintenant de dire sans langue de bois qu’il y ait au-delà de cette fameuse participation ce club d’amis Rpt-AGO, l’existence d’un accord secret à peine voilé.

Lorsque que nous savons que l’argent est le nerf de la guerre, alors nous comprendrons aisément que rien n’est impossible si et seulement si nous considérions d’une manière objective les évènement depuis Abujà en passant par le voyage et sa chute dans les escaliers aux USA, le refus de soutenir ouvertement la candidature de JPF, son refus de reconnaître sa victoire écrasante à ces élections en passant par ces déclarations confuses juste avant la proclamation officielle des résultats en faveur de son maître, le voyage chez le facilitateur Blaise Compaoré et enfin l’annonce d’un GUN auquel ces proches collaborateurs devront naturellement participer, alors nous sommes en mesure de conclure sans nous tromper que vraiment il y a eu bel et bien un deal entre G. Olympio et F. Gnassingbé.

Au demeurant de tout ce qui précède, ce qui paraît absurde immoral et malsain dans cette affaire de complot est que F.Gnassingbé est le rejeton de l’assassin de Sylvanus Olympio, le père de Gilchrist qui par ricochet pactise avec l’assassin de son père ? Il est de toute évidence que Gilchrist Olympio ne pourrait être comparé à son père tant les deux hommes sont diamétralement opposés et incomparable à tout point de vue. L’on ne compare que deux choses comparables. Sieur Gilchrist Olympio tue ou encore mieux assassine de nouveau son propre père défunt.

La vraie question est de savoir si cette équation est-elle trop cornélienne pour Gilchrist Olympio ? Etant entamé par l’âge, voyait-il toute espérance de fondre comme la cire au soleil ou cette attitude est-elle une volonté manifeste de nuire à tout prix à tout un peuple ou seulement à JPF ?

On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois !

Mais c’est exactement ce que fait et continue par entretenir G.O. C’est quand même ahurissant que ce monsieur ne peut pas regarder plus loin que le bout de son nez ? Sinon comment comprendre qu’il se réclame d’être l’opposant historique au régime des gnassingbé père et fils, comment vouloir maintenant accepté rentrer dans un gouvernement dirigé par ceux qu’il combattait avant dont il disait tout le mal avant? Cela frôle la démence.
D’autant qu’il n’a même pas été candidat à ces fameuses élections présidentielles du 04 mars dernier. Et si le ridicule tuait.


De toutes les façons, le peuple n’est pas dupe, il sait et connaît celui qui incarne au mieux ses aspirations et la rupture entre le peuple et G.O est consommée. IL a de lui même choisi de pactisé avec les ennemis de la démocratie au Togo et de rentrer par conséquent par un trou de fourmi dans l’histoire de son pays en ramant à contre courant.

Ce qui est important et salutaire, c’est que le peuple souverain qui donne et accorde son crédit et son leadership, a déjà fait son choix en la personne de JPF et de la coalition FRAC-OBUTS pour incarner la lutte inlassable et inaliénable d’un peuple martyrisé, assassiné, violé, affamé, abusé et saigné à blanc par une mafia qui dit pas son nom.

L’histoire mondiale étant en marche, celle du Togo doit l’être aussi. La lutte pour la délivrance de notre pays des mains obscures et maléfiques des gnassingbés, est marche, cette roue tourne déjà à plein régime ce n’est une question de timing. Ce petit pays rectangulaire, connaîtra ses lettres de noblesses de gré ou de force, que le RPT le veut ou non, elle doit partir car son temps est révolu.
Le peuple, ne peut plus supporter cette tragi- comédie. Il s’est toujours prononcé en faveur d’un changement de régime et de système depuis 1998 mais son désire a été toujours anéanti, bafoué et bâillonné par un régime inhumain anachronique et dépassé. Mais son grand étonnement, le peuple continue à se mobiliser comme un seul homme derrière les vrais défenseurs de ses aspirations. Car il est évident que nous ne pouvons compter que sur nous même et sur nos filles et fils au Togo comme de la diaspora.


Et comme Corneille le disait si bien, « À vaincre sans périr, on triomphe sans gloire » Et le peuple souverain, a fait déjà des sacrifices et continue par le faire le jour de la gloire est très proche pour le peuple togolais. C’est pourquoi, nous devons surpasser nos ego et nos intérêts partisans et individuels pour se donner les mains pour rester plus forts et résolument engagés afin de délivrer notre cher pays.