jeudi 29 décembre 2011

LE SYSTÈME RPT NE CONNAIT PAS LE VOCABULAIRE DIALOGUE, C’EST UN TROMPE OEIL !

Tant que les lions n’auront pas leur propre historien, les histoires de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur” 


Ce n’est pas faut de dire que le Togo est un pays béni avec des ressources naturelles abondantes, c’en est un autre de se résoudre à accepter qu’on y trouve sans conteste, l’opposition la plus sclérosée de l’Afrique de l’Ouest.
Au moment où l’Histoire lui tend une main généreuse à travers la vague d’indignation qui secoue actuellement le monde estudiantin, l’opposition Togolaise, essoufflée par une espèce d’incapacité à s’organiser, est assujettie à la conduite des affaires que lui impose le pouvoir. 

Le Togo est au tournant de son histoire, il est donc de bon ton de révéler le caractère cauteleux de la « concertation » qui se concocte dans les officines du pouvoir de Lomé2. Ce marché de dupes n’attire que les opposants véreux qui rivalisent d’imagination pour garantir leur place à la mangeoire-garage. Ces pseudos opposants, aux rêves si facilement monnayables, mais surtout, si prompts à marchander leur conviction étalent leur cupidité dans toute son horreur. Ces retrouvailles lugubres, aux allures d’un authentique complot contre le peuple, seront d’autant plus teintées de laideur morale que se touilleront dans le chaudron du diable des mots complicité, achat de conscience et prostitution politique. Un mélange indigeste pour un peuple atterré par les frasques d’un clan sans foi ni loi. 

Pascal Bodjona, au service de son Maître , et qui a toujours menti comme un arracheur de dents, ne peut aucunement se muer en interlocuteur crédible, au regard des grands enjeux à venir pour notre pays. Une opposition qui sait prendre ses responsabilités devrait, autant que faire se peut, faire plier le régime en place, afin de concevoir de manière consensuelle, les conditions d’une concurrence ouverte pour le pouvoir et qui soient compatibles avec le respect et la promotion de tous les droits de la personne humaine : civils, politiques, culturels, économiques et sociaux. A contresens du choix et des intérêts du peuple, le pouvoir de Faure Kodjo Gnassingbé s’arrogeait le droit de nommer les parlementaires (car ces députés RPT, n’ont jamais été élu en fait ) en fonction de leur degré de soumission et nul ne s’y opposerait, tant, son pouvoir est absolu, détenant ipso facto entre ses mains, le pouvoir de défaire des vies, d'en fabriquer, d'ordonnancer même la mort et de l'administrer. 

En réalité, les futures élections législatives sont sans enjeu pour Faure Gnassingbé. Quelle que soit la couleur politique des députés, l’Homme fort du Togo ne court aucun risque de ballottage; sa constitution taillée sur mesure ne prévoit ni cohabitation, ni démission. Les dés sont véritablement pipés !! Au Togo, Faure et son clan jouent une partition aisée alors que l’opposition est complètement désemparée, faute d’un projet politique fédérateur. Contre toute attente, on observe une ruée vers la mangeoire de Lomé2, et ceux qui sont censés incarner une véritable alternance rivalisent de médiocrité et d’amateurisme. Or, conquérir un pouvoir ou s’y maintenir, comme on l’a expliqué à maintes occasions, est forcement une question de gestion des rapports de force. Cette gestion repose, sous d’autres cieux, sur des valeurs qui fondent l’universalité de sa pratique et de son ancrage au sein de la population. L’argument qui consiste à dire que l’on souhaite changer les choses du dedans ne prend plus. Seuls ceux qui l’avancent font encore semblant d’y croire, le reste des citoyens a été depuis longtemps édifié sur ces questions. Conséquence, on est en pleine crise de confiance entre ceux qui sont guidés par le débauchage éhonté et la partie de l’opposition susceptible d’incarner une véritable alternance. 

Cette dernière subit des réguliers coups de boutoirs de la part du pouvoir au point qu’elle s’amenuise chaque jour comme une peau de chagrin. Sans modification de rapport de force, qui cristalliserait toute la fureur de la rue Togolaise, il serait illusoire de s’attendre à la mise en place d’un dialogue bipartite aux fins de réviser les listes électorales par le biais d’un recensement objectif du corps électoral. On gommerait ainsi tous les tripatouillages confectionnés en 2005 et même bien avant, qui contribuèrent à la réalisation du hold up électoral comme ils en ont le secret. Chaque jour, les raisons du ras-le-bol s’amoncèlent dans la gibecière des indignés Togolais. De la fermeture des radios, des parodies de procès contre les journalistes, l’arrestation et la détention arbitraire des étudiants, de paisibles citoyens, en passant par le pillage systématique des recettes publiques au seul profil du clan, sans oublier la dégradation des conditions de vie du Togolais, les tenants de ce pouvoir s’acharnent à ôter cette lueur d'espoir jamais concrétisée en raison de leur facétie. Ils sont absorbés par la versatilité, la mondanité et l'excès de confiance, mais surtout enivrés par des recettes abondantes de la douane, du port et des trafics en tout genre. Comme partout ailleurs, le mot indignation fait liesse, le concept fait florès, la scansion fait promesse. Il ne fallait plus s’appuyer sur les partis politiques- frappés d’une intrinsèque incapacité à créer un véritable rapport de force- pour faire aboutir leurs revendications. 

Qu'ils soient baptisés "indignés" ou non, leur contestation sous forme d'occupation s'étend bien au-delà des rives de la Méditerranée. Du mouvement « Y'en a marre ! » au Sénégal notamment porté par les rappeurs Thiat et Sidy Cissokho à celui « du 15 mai » en Espagne rallié au chant des Républicains espagnols de 1936, No nos moveran ("Ils ne nous feront pas bouger !"), les insurgés de notre monde globalisé prennent bien garde à ne pas être récupérés. Comme à la veille de la CNS en 1991, nous avons un contexte qui sied à un vrai dialogue entre fils et filles de ce pays. Une occasion où on se parlerait franchement, sans langue de bois, pour réaliser de façon concertée un véritable audit du Togo. En dépit des exponentielles recettes dans notre pas, « l’indice de pauvreté multidimensionnelle » ( IPM), indique que les Togolais vivaient mieux dans les années 70 qu’aujourd’hui, ce qui traduit la dimension du désaveu et, ceux qui s'accrochent encore à ce pouvoir ont tout faux. Le monde change, les acteurs aussi. Sous le clan Faure Gnassingbé, le Togo connaît six années d'un pouvoir liberticide, inégalitaire et boulimique qui a fini par réveiller soudain la conscience des togolais pressurés et foudroyés par l'onde de choc des promesses non tenues, remplacées par des projets mal ficelés, quitte à sacrifier le destin de tout un peuple plongé dans la précarité.

Espérons que ce peuple réveillé ne sera plus rendormi et réussira à contourner la grande supercherie que lui prépare, une fois de plus, ce pouvoir en organisant de façon unilatérale les élections futures, alors qu'aucune condition de transparence n'est garantie. En réalité, il convient de briser l’aboulie et rétablir un climat de confiance qui casserait cette logique de non démocratie générée par la monopolisation du pouvoir par le RPT et arriver à une dévolution du pouvoir digne des nations modernes. Nous sommes en face d’un pouvoir qui n’a aucune ambition noble pour le pays, il revient donc à tous les Togolais de concevoir un dispositif qui mettrait en avant l’alternance comme moyen assurant la continuité de l’Etat… Afin de mettre définitivement le peuple à l’abri des affres d’une indigence provoquée par le pouvoir et éviter les bégaiements de l’Histoire à chaque élection présidentielle, ce dispositif devra être conçu de manière consensuelle. Au delà des vraies tractations susceptibles de préparer des consultations crédibles et transparentes, il faut se projeter dans la gestion des conditions de l’éviction de toute l’équipe dirigeante.

Le Togo trouverait ainsi l'occasion de pansement des blessures d'un peuple broyé par la mauvaise foi d'un régime totalitaire, cupide, tyrannique, dénaturé et infecté par des transfuges éhontés. L'ampleur du désappointement de ce peuple en quête d'équité, de justice et de liberté n'avait jamais autant atteint son paroxysme. En jouant le pourrissement, Faure Gnassingbé et sa suite courent le risque d'être désavoués et défenestrés par le réveil brusque d'un peuple prétendu fataliste, longtemps grugé, humilié et opprimé. 

Que ceux qui aiment le Togo, réfléchissent, car mieux vaut tard que jamais !!!

lundi 12 septembre 2011

LES ANNEES ENCORE DE PLOMB A VENIR, DANGER DANS LA DEMEURE, REVEILLES-TOI ENFIN PEUPLE TOGOLAIS !

Le Togo, qui fut jadis un des points lumineux de l’Afrique de l’Ouest, aujourd’hui, à cause d’un système anachronique, d'un clan ou famille, d’une seule personne et ses acolytes, aujourd'hui, a perdu tout son éclat d’antan.

Mon pays est par terre. Mon pays jadis très beau, est maintenant la risée de tout le monde. Quand j’y pense, j’en pleure ! J’en pleure ! J’en pleure!
Comment ferons-nous pour lui rendre sa splendeur, son rayonnement d’antan ? L’unique et bonne réponse est : l’amour-patriotisme ! L’amour-patriotisme ! L’amour-patriotisme !

Nous devons nous aimer les uns les autres en acceptant toutes nos différences, en se tenant main dans la main, ainsi nous pourrions affronter le mal qui depuis la nuit des temps ronge notre beau Togo commun.
De l’amour viennent beaucoup de choses parmi lesquelles il y a la paix, la vraie paix, la durable paix.

Jésus, le fils de l’homme, l’incarnation de l’amour, nous a toujours ordonné aux travers des écritures, de nous aimer entre nous et lui, nous transmet sa paix qui est d’une valeur incommensurable.
Pour autant, ceux qui nous rebattent les oreilles au Togo, en parlant de paix, ou ceux qui veulent incarner la paix dans ma très chère terre natale ne nous ordonnent pas de nous aimer les uns les autres : artisans de l’iniquité, du vol systématique, de la tuerie, de l’impunité et de la violation grave des droits les plus élémentaires...

Est-ce la paix dont il parle est la vraie ? Y a t-il paix sans amour ?
Celui qui veut incarner la paix doit d’abord aimer, il doit être en paix déjà avec lui même, tranquille intérieurement pour pouvoir ensuite transmettre cela aux autres.

Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Nous devons-nous lever ! Mais se lever intelligemment.
Car ceux qui dirigent le Togo n’ont pas droit d’être là, nous savons tous comment ils y sont arrivés : par la fenêtre(le peuple ne les a pas choisi) en marchant sur des centaines de cadavres.

Quand le peuple fait le choix d’un berger (dirigeant), c’est dieu qui le fait. Ainsi, le tout puissant le garnit de la sagesse pour conduire ce peuple. Cependant quand on s’impose aux gens par les armes, cela n’est point le choix de Dieu. D’où IL (Dieu) ne peut transmettre de la sagesse à ce genre de personne pour conduire un peuple.

La quintessence dans tout pouvoir est la sagesse ! La sagesse ! La sagesse!
Et c’est le tout puissant, l’intelligence suprême qui l’octroie à celui qui est choisi par un peuple. Vox populi, vox dei (voix du peuple, voix de Dieu).

Entre par la porte pour bénéficier de la sagesse et tu pourras conduire le Peuple !
Mais si tu entres par la fenêtre, tu ne bénéficieras guère de la sagesse et tu te retrouveras toujours dans un cul de sac (impasse).

Voici la règle:

- La porte = sagesse=> bonne conduite
- La fenêtre = pas de sagesse (aveuglement) => impasse

Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous !

Ouvrons grandement nos yeux et regardons bien ! Ces gens doivent partir tout suite et maintenant ! Puisqu’ils ne sont pas dotés de sagesse : un aveugle ne peut conduire celui qui a une bonne vue dit-on chez moi.

Si ces gens demeurent encore là, c’est le peuple Togolais qui sera candidat à l’errance. Nous, peuple Togolais n’aurons plus de terre. Nous ne serons pas facilement acceptés par d’autres peuples. Ou l’on reste prisonnier chez nos bourreaux ou l’on se porte candidat à l’errance ; là encore il faudra trouver d’issue pour partir.



Un quinquennat de plus, la Nation en Danger ! Nation en Danger ! Nation en Danger !
Que vont-ils faire en cinq (5) ans supplémentaires ? Sinon, asseoir une voyoucratie, piteuse et sauvage monarchie où le roi sanguinaire (Faure) est aveugle et spirituellement défaillant.

Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Ouvrons grandement nos yeux et regardons bien !



Que Dieu bénisse le TOGO !

LE VRAI COMBAT POLITIQUE N’EST PAS CE QUE NOUS AVONS VU JUSQU’À PRESENT.

Le combat politique a toujours été un exercice d’endurance exigeant une forte capacité à soutenir sur le long terme un objectif politique préalablement fixé.

Ce combat exige d’avoir une vision claire et précise de l’idéal que l’on entend réaliser, des moyens que cette réalisation exige, et des différentes phases de cette réalisation Il n’existe aucune œuvre dans la nature qui ne se réalise sans avoir suivi un processus précis, et le combat politique ne fait pas exception à cette règle.
C’est dire que cela exige une acuité visionnaire prenant en compte tous les moindres détails dans la mise en œuvre de la vision politique qui nous habite : ne rien laisser au hasard.

En clair, il s’agit de prendre le temps de savoir ce que l’on poursuit comme idéal de société à construire, de réfléchir sur les outils permettant la réalisation de cette société, et enfin sur comment susciter l’adhésion de ses compatriotes à cet idéal.
Cela nous ramène aux paroles du Christ, soutenons que « personne ne peut vouloir construire une maison sans prendre le temps de s’asseoir pour faire le point du coût et des moyens que son œuvre exige ».

En effet, lorsque Charles De Gaulle lançait son fameux appel de Londres, il ne parlait pas dans le vide, il ne bluffait pas, il avait pris le temps de savoir, et il savait qu’il pouvait compter aussi bien sur l’empire colonial Français pour se pourvoir en troupes, que sur les Anglo-saxons pour la logistique et l’armement.
Il savait surtout qu’un Homme politique qui aspire à une envergure d’Homme d’Etat, lorsque la situation de son peuple est des plus critiques, a le devoir de ne pas se draper de bluff mais de se vêtir de stratégie et d’intelligence d’action.

Être un politique, c’est embrasser d’un regard son objectif politique, l’agenda pour l’accomplir, et les moyens pour y arriver. C’est aussi et surtout savoir s’en tenir à son agenda pour faire advenir l’objectif préalablement visualisé. Il ne s’agit donc pas d’être agi par son adversaire mais d’agir pour conformer la réalité à l’idéal poursuivi.

Aussi, lorsque nous constatons que cela fait près de 45 ans que notre pays connaît une oppression inhumaine, nous ne pouvons que nous demander : durant tout ce temps qu’avons-nous fait ? Avons-nous su déterminer précisément ce que nous voulions ? Avions-nous su coordonner nos actions sur les points les plus faibles de ce régime anachronique des Gnassingbé? Sommes-nous restés constant dans notre volonté de faire tomber ce régime sanguinaire, mafieux et voyou?


Je laisse, dans le secret de nos âmes répondre à ces questions.
L’histoire des peuples est remplie d’hommes politiques qui loin de disposer des ressources suffisantes d’imagination, de planification, et de constance, ont arrêté leur course en plein chemin, au grand dam de leurs militants. Ils n’ont pas su garder à l’esprit la vision de leur idéal et se sont aperçus au grand regret de leurs sympathisants qu’ils ne disposaient pas de ressorts suffisant pour accomplir leurs aspirations. Les exemples sont là sous nos yeux et ne nécessitent aucune condition avant de les comprendre!

Oui, le combat politique est un marathon qui exige de bien connaître le parcours, d’anticiper les difficultés de celui-ci, pour savoir exactement à quel moment ralentir et à quel moment accélérer.

Il est intéressant de noter comment Faure Essozimna Gnassingbé a su rouler dans la farine certains hommes politiques du pays à l’instar de Gilchrist Olympio, pour constater qu’en définitive la seule critique n’est pas, en tout cas pour ma part, le critère de combat politique.
La critique participe à une stratégie de combat politique et lorsqu’elle est faite en dehors d’un processus intelligent la rendant performante, elle s’apparente à du vent.

Gilchrist Olympio à critiquer la gestion chaotique des Gnassingbé, et à cette époque beaucoup de togolais avaient cru voir en lui les vertus d’un démocrate, aujourd’hui, nous comprenons que cela participait à une stratégie politique de sape pour mieux agir par la suite…
Critiquer est la manifestation d’un sentiment de désaccord à tort ou à raison mais ne démontre aucunement par elle-même, la participation de celui qui l’exerce à un cheminement de combat politique constant et bien réfléchi. Cela suffit à nous convaincre que le combat politique n’est pas une sinécure et ne doit jamais être mené à la légère, surtout lorsque cela se passe dans un pays où l’assassinat physique est un argument politique.

Le combat politique, lorsqu’il consiste à renverser un régime militariste ne reculant devant rien, exige d’être fin stratège, de savoir discerner le terrain où son adversaire excelle et celui qu’il répugne. Le but du jeu étant d’éviter d’aller sur son terrain et de le ramener sur celui qu’il craint. La nature est remplie d’enseignement là-dessus, il suffit d’observer que l’oiseau attaqué sur terre s’envole, car l’air est son élément de prédilection et pas la terre.

Combattre une dictature exige d’amener celle-ci sur le terrain qu’elle abhorre le plus, celui du droit et de la justice et d’éviter le terrain de la violence où elle excelle.
Lorsque nous affirmons la nécessité d’une « rupture » dans la culture du combat politique, nous voulons établir une distinction entre la seule critique et l’action. Critiquer le régime des Gnassingbé et ses méfaits est une chose, s’organiser pour le combattre par des actions efficaces en est une autre. Le jour où cette distinction deviendra évidente en chacun de nous, alors le vrai combat politique commencera, et les jours du dictateur et despote Faure comptés.

dimanche 20 mars 2011

Je Me Révolte, Donc Je Suis !

Si c’est à ce prix que nous devons reprendre le contrôle de notre avenir, de notre destin, au nom de la liberté et en l’honneur de ceux qui ont combattu et sont tombés sur le champ d’honneur pour que subsiste le Togo libre, alors révoltons-nous !

Révoltons-nous parce que la révolte est un sentiment noble qu’il faut savoir exprimer. Révoltons-nous à travers une révolte pacifique, celle prônée par le mahatma Gandhi, celle qui rend le son des armes inaudible mais porte bien plus loin que les balles de l’ennemi. La révolte est un acte de courage inaltérable qui constitue les prémices d’un changement d’idées, et la transformation d’une réalité désespérée en une réhabilitation certaine. La non-violence est la meilleure réponse à apporter face à une autorité en papier prête à brûler sous les flammes d’un feu qu’elle s’apprête elle-même à allumer.

Combattons de façon radicale ce pouvoir dont l’ultime projet est de continuer par vendre aux enchères l’esprit de la nation, et tous les efforts consentis par le peuple. Souvenons-nous du chant de la liberté dont parle notre hymne national. Il est temps d’entonner ensemble ce chant, cet hymne national patriotique, qui est et reste notre seul héritage commun. Il nous communique l’espoir et la vaillance qui nous libèrera des mains d’un gouvernement devenu sénile et autiste à toutes les revendications ? Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, sur nos forces endogènes et notre jeunesse, fer de lance de toute contestation révolutionnaire et populaire à travers les âges.

Mais alors, comment matérialiser notre révolte ?

Nous ne devons pas laisser le gouvernement organiser ce soi disant dialogue en étant juge et partie, sachant que la mascarade qui consiste à façonner de toute pièce des opposants artificiels et téléguidés ne marchera plus. Sinon comment comprendre la démarche en solo du CAR, qui a toujours brouillé les pistes et se précipite comme d’habitude, alors qu’il y a plus d’une année qu’un hold-up électoral a eu lieu sans que cette formation n’ait levé son petit doigt pour protester. Mais comme elle sait qu’à terme, il peut s’agir de gouvernement d’union dans lequel une place lui serait garantie, cette formation politique se frotte les mains et va se positionner comme si elle a quelque chose de sincère dans cette démarche à offrir si ce n’est l’éternelle apologie du ventre. Cette marchandisation de ce dialogue de la part du CAR, ne peut laisser indifférente personne? Cet opportunisme ne servira qu’à creuser les divisions déjà béantes au sein de l’opposition avec pour conséquence la cristallisation de la situation sociopolitique. Pourquoi devons-nous nous comporter ainsi au Togo, alors que nous prétendons défendre la cause du peuple ? Heureusement que le peuple est loin d’être dupe ! La seule solution pour fléchir le gouvernement serait la désobéissance civile, et comme nous l’avions publié avant, le temps est favorable tout comme l’actualité internationale. Point n’est besoin de s’embarquer dans un prétendu dialogue bancal sans feuille de route claire, qui servirait à légitimer une fois de plus l’imposture électorale du 4 mars 2010 et permettre au régime désavoué par tous les togolais d’avoir la main mise sur le pays, et museler aisément toute velléité contestataire.

Ainsi, nous exhortons tous les leaders politiques qui se réclament de l’opposition à prendre leur responsabilité vis-à-vis de la nation et de l’histoire de notre pays. Une ouverture du gouvernement avec la mise en place des conditions d’un véritable dialogue national inclusif serait indiquée, ce qui hélas est loin d’être le cas jusqu’à présent. Dès lors seule la logique du bâton s’impose pour sortir les autorités de leur autisme. La révolte populaire semble donc la solution, et les actes de désobéissance civile devront s’en suivre de façon ininterrompue.

Inutile de revenir sur la souffrance du peuple sans cesse décriée par nombre de togolaises et togolais sur les sites et dans les journaux, mais force est de constater que l’emmurement du pouvoir de Lomé 2 est au pinacle de ce que nous pouvons appeler l’« inhumanité raisonnable ». Le pouvoir de Lomé2 est tout à fait conscient du danger que représente un dialogue bancal et en solo au Togo et pourtant ne fait aucun effort pour qu’un véritable dialogue national inclusif puisse se tenir, privilégiant ainsi le rapport de force avec l’opposition au risque de sombrer définitivement la république.

Le pouvoir de Faure multiplie les provocations et les dérives face à la nation. Comme si le fait d’avoir hypothéqué le phosphate, le fer, l’or, le port autonome de Lomé, la douane et toutes les richesses du peuple togolais ne suffisait pas. Et l’esprit de la nation autrefois porté par nos héros légendaires des indépendances est aujourd’hui substitué par l’omniprésence du colonisateur et de la Franc maçonnerie !

Nous sommes conscients, nous Togolais, que les pratiques du pouvoir actuel ne nous grandissent en rien, nous sommes en régression économique et sociale permanente, et si nous continuons à être immobiles face à cette situation nous serons surpris du recul qu’aurait enregistré notre pays d’ici les cinq prochaines années. Nos enfants, nos petits enfants et ceux d’après seront voués à une vie de mendicité, quémandant ici et là quelques aides financières et alimentaires pour pouvoir survivre comme c’est déjà le cas dans certains pays du monde aliénés à une aide alimentaire chronique.
Le Togo n’est pas à l’abri d’un marasme économique sans précédent tant que nous aurons à la tête du pays des hommes politiques cupides incapables d’écouter ce à quoi aspire le peuple mais qui use de la politique de l’autruche. De notre argent, de l’argent du peuple, le gouvernement s’acharne à dépenser des millions pour s’acheter des armes, à construire des camps militaires et en nommant des officiers comme s’il se préparait à combattre un ennemi, et là résolument, la cible semble être le peuple Togolais.

Les togolais doivent reconnaître qu’il n’existe aucun manuel en librairie qui traite du « comment chasser un dictateur au pouvoir ». Que c’est le vécu quotidien propre à chaque pays qui détermine dans la Foi et la raison la méthode à suivre :

1- La lutte armée, le sabotage, les marches pacifiques, l’internationalisation de la lutte et surtout sa médiatisation, c’est la méthode de l’Anc de Mandela (Afrique du sud), et de la Swapo (Namibie),

2- Soulèvement patriotique et spectaculaire contre le dictateur Robert Guéi (Côte d’ivoire),

3- Désobéissance civile et soulèvement populaire contre Marc Ravalomanane (Madagascar),

4- Grève d’une frange du territoire suivie d’insurrection militaire et fusillade des forces de l'ordre à Nouméa (France),

En ce qui concerne notre lutte au Togo :

- La diaspora devra médiatiser la lutte en initiant des soutiens multiformes auprès des personnalités, des associations et institutions de tout acabit surtout auprès de celles qui sont en mal avec le régime de Lomé.

- Ne pas attendre un leader qui coordonnerait tout, c’est une impossibilité dans le cas actuel, chacun doit donner le meilleur et la mesure de lui-même au sein des cercles de réflexions et d’actions concrètes à constituer de partout.

- Il faut toucher la société civile du pays de résidence, et sur le territoire national les étudiants, les fonctionnaires, les zémidjans, bref tous ceux qui font la marche hebdomadaire à Lomé

Par exemple pour sensibiliser du monde, faisons des émissions radios, télé, distributions de tracts et d’images insupportables qui montrent le caractère violent et dangereux du régime de Lomé 2.

Mettre à profit chaque sortie publique tous azimuts. Utilisons les moyens qui drainent du monde, spectacles en continu et éclatés avec un panel d’artistes engagés et de renom, y invitez des personnalités reconnues pour leur prise de position, symposium littéraire contre la dictature au Togo.
N’oublions pas que tout changement est avant tout culturel, touchons le monde par des cérémonies spectaculaires, touchons les représentants de l’UE par le biais des eurodéputés connus pour leur engagement aux côtés du peuple Togolais profond.


Au Togo, encourageons la responsabilité de tout citoyen togolais de mettre le régime en difficulté selon l’avantage qui lui est propre. Sabotage dans l’anonymat… Il faut tout envisager : toute occasion qui fait de toi le résistant à quelque niveau que tu te trouves dans le pays. Désobéis et boycotte !

Faure Essozimna Kodjo Gnassingbé doit lutter avec un ennemi invisible, incolore et inodore, pour mettre hors d’usage ses moyens militaires et ces miliciens qui ont repris service ces dernières semaines. Il faut tout envisager et ne rien négliger pour entraver le bon fonctionnement de l’administration. Toutes les initiatives de nature à mettre en difficulté et paralyser le pays sont les bienvenues.

Il faut paralyser l’Etat, et n’attendez surtout pas un leader pour avancer les choses. Pour que le mouvement réussisse, il faut s’inscrire dans une dynamique de leadership collectif : tout le monde doit se sentir leader et initier des actions dans l’anonymat.

Nous ne croyons pas en la mobilisation générale spontanée, tout ira graduellement et crescendo car la peur de Faure Gnassingbé savamment entretenue depuis plus de 6 ans à pousser les racines de la défaite dans la conscience collective, c’est pourquoi rien ne réussit jusqu’alors.

Que chaque compatriote, chaque togolaise et chaque togolais intervienne dans cette lutte pour proposer ce qu’il croit possible et pratique pour l’avènement avant le 27 avril 2011 du changement et de l’alternance démocratique sur la terre de nos aïeux.



Egbé nyé dzanyi looo !!!


http://patriotesunis-kokose-angelo.blogspot.com/

mercredi 9 mars 2011

TOGO : PEUR OU EGOÏSME DE LA GRANDE MUETTE FACE A LA PRISE EN OTAGE DU PEUPLE PAR LE POUVOIR ?

«Le prince ne peut jamais s’assurer du peuple quand il l’a pour ennemi, parce qu’il a trop de monde contre lui; un prince ne doit craindre du peuple que d’être abandonné; je conclus seulement qu’il est nécessaire à un prince de posséder l’amitié du peuple, car sans cela il n’a aucune ressource dans l’adversité » (Le prince de Machiavel Chap. IX, page 97, 98, 100)


Pour un général ou un colonel d’armée digne de ce nom, ces phrases qui résonnent comme des gongs devraient inspirer une grande prudence, mieux encore, une prise de conscience sur la situation chaotique dans laquelle le Togo est en train de s’engouffrer.

Le "chef "du village ne voit jamais le diable dit un dicton de chez nous. Le mal dont il s’agit ici n’est pas la simple résultante des circonstances naturelles selon lesquelles les mêmes causes produisent les mêmes effets, ce n’est malheureusement pas non plus la faute des conjonctures ni l’effet du hasard comme certains s’amusent à l’affirmer, mais bien pire, car il s’agit d’une manipulation du pouvoir consistant à déstabiliser la vie des populations, la vie des citoyens togolais. Et dans ce cas de figure, ne rien voir de près ou de loin des mécontentements causés au sein d’une population togolaise aux abois serait suicidaire, pour celui qui veut incarner un chef digne de ce nom. Le peuple togolais souffre d’un malaise économique et financier terrible qui pousse des jeunes filles dans la fleur de l’âge à se prostituer dans les rues de la capitale sous l’œil statique et impuissant des parents. Ainsi tout se négocie à coup de Francs CFA et par des privilèges de natures sexuelles, le pays est en décomposition totale, tandis que les autorités actuelles en commençant par Faure Gnassingbé et ses ministres n’arrêtent pas de s’adonner à des gaspillages des deniers publics à l’instar de la Maybach présidentielle achetée à coup de milliards de FCA, du tourisme d’Etat à travers le monde, des villas de rêve de par le monde tandis que le peuple tire le diable par la queue, et est pris en otage. Et dans cette situation que traverse notre pays, avoir peur de lutter contre l’« ennemi » c’est être égoïste vis-à-vis de la nation. Et l’ennemi du peuple, nous le connaissons parfaitement bien aujourd’hui, C’est Faure Essozimna Kodjo Gnassingbé.
Cette prise en otage de la population et de l’Etat requiert une prompte intervention ou du moins une assistance de l’armée auprès des populations « endeuillées». L’armée, cette fois-ci, a une responsabilité à prendre face à ce chaos grandissant et généralisé du pays.


«Il est beau qu’un soldat désobéisse à des ordres criminels », disait Anatole France. Ainsi, gloire à ce soldat qui jettera son fusil en signe de protestation, plutôt que d’achever l’otage (le peuple togolais) à sa merci. Le peuple triomphera de ses bourreaux d’aujourd’hui et portera haut l’étendard de sa liberté, de sa dignité retrouvée et de sa démocratie.

L’esprit militaire et l’art des soldats doivent être préservés dans notre pays, leurs vertus font partie intégrante de l’équilibre social de la nation. La responsabilité de l’armée togolaise dans la crise larvée que traverse le Togo se situe à plusieurs niveaux, dont le plus important reste la protection des populations et du patrimoine national. A ce titre, le soldat, le vrai fils de la République, se distingue du politique par sa démarche impérieuse et son uniforme rassurant, puis sa proximité avec la population. Elle doit se rebeller face une autorité destructive du peuple et de l’Etat car il ne saurait y avoir un Etat sans peuple, tout comme l’existence de l’armée serait illusoire sans lui. C’est pour sauver l’Etat et la nation togolaise que l’armée doit créer les conditions d’un dialogue national qui nous évitera un nouveau crash politique et civil. Il faut que nos vaillants soldats s’affranchissent de l’autorité d’un général ou d’un colonel corrompu, le soldat qui n’est pas en état de soutenir l’éclat des yeux de son général ne soutiendra jamais l’éclat des armes de l’ennemi. Le soldat doit défendre la volonté du peuple en période de crise majeure dans laquelle nous nous trouvons de plus belle sous les Gnassingbé, et non être au service d’un seul homme: ce qui n’est pas loin d’être le cas aujourd’hui dans notre pays avec une instrumentalisation exponentielle de l’armée.


Notre pays le Togo doit retrouver son image et sa place jadis dans le concert des nations car il a trop souffert et continue de souffrir de ces responsables vils, nuls et bon à rien, qui continuent de le saigner à blanc en se servant de l’armée comme caution, un bouclier insolent mis à sa disposition.


Il est temps que l’armée prenne la responsabilité qui est la sienne pour libérer le peuple qui l’a vu naître. Ce peuple n’a jamais été ton ennemi et il ne le sera jamais car un adage Ewé dit : « Lorsqu’on un homme répond à un appel, il ne peut plus se cacher encore». Et c’est ce que toi en tant que soldat, tu es appelé à faire : Défendre ton peuple pris en otage, menacé et martyrisé, ta nation délabrée et ta patrie en danger d’extinction.


Si tu considères le sort réservé à certains de tes compagnons d’arme qui sont accusés à tort de fomenter un coup d’état et qui sont de facto éliminés de manière diverse, et que ceux qui ont de la chance croupissent à vie en prison, ce sous Gnassingbé-père que fils ; tu sauras qu’il est donc temps que tu mettes fin à cet imbroglio qui a trop duré.





En somme, nous sommes tout au moins convaincus d'une chose: «quelque soit la durée de la nuit, le jour vient», et aux soldats togolais, nous disons "courage et du courage""courage et du courage" ; et à l'instar d’Amadou Hampaté Ba que : « si la justice tarde à venir, c'est qu'elle est allée chercher un bon bâton pour mieux châtier le coupable ».

mercredi 23 février 2011

APPEL A UN TSUNAMI POPULAIRE POUR CHASSER FAURE GNASSINGBE DU POUVOIR

Il est évident que notre pays le Togo n’est pas la Tunisie encore moins l’Egypte ou la Libye, qui pour les deux premiers ont pu chasser les dictateurs qui ont mis sur pieds un système bien huilé de pillage systématique de leur pays pendant des décennies mais ils ont été chassés comme de vulgaires voyous ou bandits de grand chemin lorsque la puissante force humaine et cette déferlante s’est mise en branle à travers artères, ruelles et rues. Mais pour le dernier, le guide comme lui-même se nomme fait de la résistance en massacrant allègrement son peuple et brandit même le spectre d’une guerre civile dans son pays comme d’habitude les despotes savent si bien le faire. Ce qui nous rappelle aussi celles proférées par feu Etienne Gnassingbé pendant les mouvements populaires des années 90 au Togo.



Peuple Togolais

L’outrage dont tu fais l’objet depuis des décennies sous les régimes des Gnassingbé-père-fils a atteint maintenant son paroxysme et dépasse à cet effet ses bornes. Devant un présent aussi chaotique fait d’une paupérisation généralisée comme le souligne plusieurs rapports et d’un futur aussi sombre ce qui ne laisse entrevoir aucune perspective pour la génération future, il est temps que tu te lèves comme un seul homme pour chasser cette imposture, qui a écorné ton image au lendemain de ton accession à la souveraineté internationale.

Il est vrai que le Togo, nonobstant son potentiel de richesse, est un pays dont les habitants souffrent terriblement des maux plus graves que ceux des peuples Tunisien et Egyptien qui ce sont révoltés pourtant et ont pu chasser un régime corrompu et qui est le repère de tout genre de trafics. Les maux dont souffrent et qui caractérisent le pouvoir de Lomé 2 et notre pays ont pour noms : L’improvisation, la gabegie, le régionalisme, le pillage, le détournement, la drogue, le trafic d’armes et de pierres précieuses, la fuite en avant, donneur de mauvais exemple en matière d’élection présidentielle, pas de routes, l’eau, l’électricité, pas matériels dans les hôpitaux, une armée ethnique (la grande muette), l’université de Lomé est devenue le repère des sbires du pouvoir pour étouffer dans l’œuf toute révolte, la prostitution au sommet de l’Etat, cette liste peut continuer… Le peuple et les pères de l’indépendance n’ont cependant jamais rêvé de cette image macabre de leur pays pendant les luttes pour l’indépendance. Pourtant c’est la triste réalité !


Chers compatriotes !

Nul expert ne peut prétendre mieux connaître la réalité de tes souffrances, dans la mesure où toi seul connais les conséquences directes de l’irresponsabilité d’un usurpateur et son club d’amis dit gouvernement dont les richesses nationales produites ne laissent aucune trace visible et profitable à son pays.

Les frustrations quotidiennes et désormais chroniques qui te sont imposées peuvent prendre fin si nous décidons avec courage et détermination, de pousser hors d’état de nuire, celles et ceux qui, malgré leur promesse de développement irrationnel et fantaisiste et de bien être pour le peuple, cultivent la peur, la manipulation, la violation des droits les plus élémentaires, entretiennent une pratique du pouvoir fondée sur le clientélisme, banalisent le pillage et la dilapidation des ressources nationales, favorisent le laisser-aller, les passe-droit, la corruption et tous les vices érigés en règle de gestion de l’Etat, dans le seul but de conserver un pouvoir coupé des attentes et de nobles aspirations du Peuple, qui n’aspire à une seule chose : Vivre dans la paix, le respect de sa dignité. Mais que propose ce régime aux abois, le retour des milices dans les murs de la cité. Et qui sait le prochain chapitre serait les moto-taxis de la mort et des taxis de la mort. Le système RPT est toujours le même les mêmes causes produiront les mêmes effets.


Togolaises, Togolais,

Sachez que les dispositions sont déjà prises pour déclencher la phase cruciale de la révolte pacifique avec la participation de la diaspora, des cadres civiles et militaires, d’honnêtes citoyens, les fonctionnaires, les chômeurs, les zémidjans, les lycéens, les étudiants, les commerçantes et commerçants, les paysans et les amis du Togo pour chasser comme ailleurs ce jeune despote qui accumule tous les vices et les tares. Trop c’est trop !!! Un bien mal acquis ne profite jamais. Devenir président ne s’improvise pas, ça se mérite.


L’heure de la contestation généralisée au Togo est sans doute venue, Parce que les conditions de la révolte sont réunies, et le contexte politique international nous est favorable.
Nous pouvons dès lors saisir notre destin entre nos mains en se débarrassant maintenant et aujourd’hui de ce système sanguinaire. Il nous reste donc à faire une seule chose : Prendre la résolution que chacun arrive à vaincre sa peur là où elle existe encore. Et c’est ensemble que nous vaincrons.


Eloignons de nos rangs le traitisme et revêtons-nous du patriotisme pour reconquérir notre dignité qui est celle d’être togolais longtemps bafouée et confisquée par cette horde de nuisibles potentats.



Togolais vient bâtissons la cité !

dimanche 30 janvier 2011

MAIN MISE ET CONTRÔLE SYSTEMATIQUE SUR TOUTES LES INFORMATIONS ET LES COMMUNICATIONS VERS OU SORTANTES DU TOGO PAR LE DESPOTE FAURE

Notre pays depuis près de cinq décennies croupit sous la dictature sanguinaire de la famille Gnassingbé père et fils qui ont fait mains basses sur le pays tout entier avec des méthodes cavalières assorties de la manipulation collective des consciences et de la communauté internationale, qui sans surprise du moins, avait fait son choix depuis 2005.

L’actuel usurpateur du fauteuil présidentiel, Faure Essozimna, qui a été intrônisé dans des conditions rocambolesques par les formes armées togolaises (FAT) après que son père géniteur a passé l’arme à gauche dans des conditions toujours nébuleuses. Il reste contre vents et marrées accroché au pouvoir mal acquis à l’image d’une chauve souris en marchant sur des centaines de cadavres de la machine à abattre des FAT. Qui aujourd’hui, lui prête main forte pour asseoir définitivement son pouvoir usurpé en procédant à un contrôle absolu et total de l’information surtout par les téléphones portables et l’internet en particulier. Il n’est plus un secret pour personne que cet outil de communication est le plus et le mieux utilisé en matière d’information et de communication dans le monde surtout par une jeunesse épris de liberté et démocratie.
En effet, grâce à une table d’écoute acquise chez les israéliens, Faure Essozimna, dans son palais de lomé2, possède quotidiennement les rapports sur les activités de tout togolais. Ceci est bien connu depuis l’époque de Gnassingbé qui part ces services de renseignement, ouvraient systématiquement tous les courriers en provenance de l’étranger, et sachez malheureusement que la pratique ne s’est pas arrêtée bien au contraire, le fils l’a seulement fignolé, car plusieurs compatriotes de la diaspora, continuent par se plaindre du fait que leurs courriers n’arrivent jamais à destination. Pourquoi ?


Eh bien, sachez que notre liberté soit disant en communication vers ou sortant du Togo est en permanence sous haute surveillance électronique. Les technologies informatiques ont permis d'augmenter ce que les spécialistes appellent notre "traçabilité". Nos activités, nos conversations, nos goûts et nos centres d'intérêts laissent des traces dans les multiples systèmes informatiques qui gèrent notre vie quotidienne. Toutes ces données sont collectées, centralisées et mémorisées par des nébuleuses équipes à la solde du despote Faure, qui peuvent connaître à tout moment le "profil" de chaque individu pour mieux les arrêter, les enlever ou les liquider en douce dans l’opinion publique ne s’en rende compte. Vous comprendrez pourquoi en temps il y a eu pas de cadavres dans les lagunes de la capitale Lomé et sans oublié ceux qui seront déclarés disparus.
Alors dans cet ordre d’idée, le pouvoir développe et a mis en place très activement par le truchement des agents du renseignement dans la totalité des cybercafés de la capitale des petits appareils branchés sur les raccordements des claviers et des souris avant que ceux-ci ne soient connectés au l’unité centrale. Le rôle de ces petits appareils est qu’ils mémorisent de facto vos mots de passe qui vous permettent d’avoir accès à vos boîtes électroniques et vos adresses emails.
Tout le monde sait qu'avec un récepteur de type scanner dont l'usage est illégal mais dont la vente est autorisée, il est très facile pour n'importe qui de réaliser des écoutes téléphoniques sur les portables.

Ce que l'on sait moins, c'est que le portable permet de localiser à tout moment son propriétaire, même hors communication, en position de veille. Ceci explique les raisons pour lesquelles, les leaders du MCA et autres ont être cueillis chez eux sans aucun soucis par la gendarmerie de faure à la veille des fameuses élections frauduleuses du 04 mars 2010. En effet, pour recevoir un appel, il est techniquement indispensable que les systèmes de l'opérateur puissent localiser l'abonné, pour déterminer la cellule locale qui lui transmettra l'appel. Les téléphones portables émettent donc en permanence un signal pour indiquer leur présence aux cellules les plus proches.


Le téléphone portable est donc un véritable collier électronique. Un collier volontaire, et payé par celui qui le porte.


De plus, il n'y a pas plus transparent que le réseau internet. Avec les logiciels adéquats, n'importe qui peut pister les informations consultées par un internaute. L'utilisateur d'internet est par ailleurs facilement identifiable grâce aux données personnelles stockées par le navigateur et le système. Les données sur notre identité sont "interrogeables à distance", ainsi que le contenu du fameux fichier "magic cookie". Ce fichier garde la trace de certains sites visités qui y inscrivent des informations afin d'identifier les utilisateurs et mémoriser leur profil.

Les attentats du 11 Septembre 2001 ont été le prétexte à une vaste opération de rédution des libertés publiques. Celle-ci qui n’en existe que très peu dans les pays sanguinaires et dictatoriaux comme le nôtre où par exemple les manifestations de l’opposition contre la parodie d’élection du 4 mars 2010 remportée haut les mains comme toujours par le despote et des marches de protestations qui ont suivi jusqu'à nos jours et qui ont été sauvagement réprimées par la police et l’armée politique.
Le système dictatorial de Faure, a bien compris la leçon et il s’en sert à satiété pour consolider et enraciner son règne et si rien n’est fait pour trouver une parade, nous conduira au-delà de celui de son géniteur défunt Etienne Eyadema !



Nous nous surgissons contre cette pratique qui est contre la liberté individuelle fondamentale dont doivent jouir tous les citoyens. Il est alors évident que, Faure Essozimna Gnassingbé, qui se cramponne au pouvoir usurpé ne serait pas prêt à le lâcher aussitôt à voir tout ce qui précède. Cependant, les derniers développements de l’actualité en Tunisie et en Egypte, doivent commencer par lui donner des sueurs froides au dos ! Car la roue de l’histoire continue par tourner.


Il faut cette révolution aussi au Togo pour emporter cette horde nuisible de personnes aussi nulles, qui n’ont aucune vision ni pour le développement du pays ni pour le sortir de cette crise dans laquelle ils l’ont sciemment mis pour mieux le piller. Et pour ce faire, nous avons besoin de vrais patriotes et qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême !!!