vendredi 3 octobre 2008

Aucun pays africain n'a besoin d' un cargo d'armes?

Cargo d'armes: les négociations "progressent", selon les pirates somaliens

Les négociations pour relâcher le cargo ukrainien chargé d'armes, capturé avec son équipage au large de la Somalie par des pirates, "progressent" et sont "encourageantes", a affirmé vendredi à l'AFP un porte-parole de ce groupe de pirates somaliens.
Les pirates exigent une rançon de 20 millions de dollars pour relâcher le Faina.

"Les négociations progressent avec les propriétaires du bateau", a déclaré à l'AFP un porte-parole joint par téléphone depuis Nairobi.
"Je ne peux pas vous dire quand les négociations aboutiront, mais les discussions sont assurément encourageantes", a-t-il poursuivi, sans autre détail sur les interlocuteurs des pirates.
"Les membres d'équipage et les Somaliens à bord du bateau sont en sécurité et en bonne santé", a aussi assuré ce porte-parole.
Le Faina, qui est détenu par ces pirates depuis le 25 septembre, est actuellement ancré devant le port d'Hobyo, à environ 500 km au nord de la capitale Mogadiscio, sous l'étroite surveillance de navires de guerre américains.

Selon les autorités ukrainiennes, le cargo appartient à la société panaméenne Waterlux.
Il transporte 33 chars d'assaut T-72 de conception soviétique, mais aussi 150 lance-roquettes RPG-7, des batteries anti-aériennes, des lance-roquettes multiples et environ 14.000 munitions. Il faisait route vers le port kényan de Mombasa lorsqu'il a été attaqué.

Selon le Bureau maritime international (BMI), environ 60 bateaux ont été attaqués dans le golfe d'Aden et l'océan Indien depuis janvier 2008 par des pirates venus de Somalie, pays livré au chaos depuis le début d'une guerre civile en 1991.
Par ailleurs, pour la seule journée du 1er octobre, 4 navires ont été attaqués par des pirates somaliens, a indiqué vendredi le Centre antipiraterie du Bureau maritime international (BMI) qui estime que ces agressions atteignent un "niveau critique" dans la zone.

Les navires, qui ont tous finalement pu échapper à leurs assaillants, ont été pris en chasse par des agresseurs armés de mitrailleuses et de lance-grenades.
"Il s'agit du nombre parmi les plus élevés d'attaques commises en un seul jour", a déclaré Noel Choong, le directeur du BMI basé à Kuala Lumpur.

"Nous appelons les bateaux à rester en alerte. Le niveau est critique en ce moment", a averti Noel Choong.
Selon le BMI, environ 60 bateaux ont été attaqués dans le golfe d'Aden et l'océan Indien depuis janvier 2008 par des pirates venus de Somalie, pays livré au chaos depuis le début d'une guerre civile en 1991.

L'essentielle de la question est de savoir, quelle est la destination finale de ce bateau? Et pour quelle raison?

Notre continent jusqu'à la preuve du contraire, n'a pas besoin d'armes. Au contraire, il a besoin du soutien des organisations de la société civile internationale pour se débarrasser des poches de dictatures qui sont encore sur le continent. Surtout la nouvel donne de la géopolitique qui consiste aux dictateurs de s'autoproclamer vainqueur dans diverses élections avec la complaisance de la communauté internationale.

En attendant d'avoir plus claire dans cette affaire de piraterie à la somalienne...

Bon entendeur!!!

mercredi 24 septembre 2008

Eh bien! De l'hypocrisie de son président et la LTDH a vécu

Dès la composition de la nouvelle équipe dirigeante de la LTDH, qui avait remplacé l'ancien bureau, qui, il faut le dire ici , avait fait un sacré boulot. Il dénonçait systématiquement les exactions et les dérives inhumaines au début de la prise sanglante du pouvoir du garçon de Faure Kodzo Gnassingbé, bureau avec qui nous avions eu à travailler.
Lorsque le nommé Hamadou Yacoubou a été élu comme président à la tête de la LTDH en décembre 2006, nous étions méfiant, déçu car le type ne nous inspirait aucune confiance et ce sentiment est aujourd'hui confirmé par cette nomination.
Surtout, à l'époque, compte du fait que le pays traversait une période caractérisée par des violations systématiques des droits fondamentaux humains et que les défenseurs des droits de l'homme et des responsables des associations de la société civile, étaient la cible des sbires et des hommes de mains du pouvoir sanguinaire de la junte au pouvoir. Or jusqu'à présent, le peuple broie du noir chaque jour que le bon Dieu a crée et ne plus est au club de Faure qui continue par marcher sur la liberté individuelle des togolais, sacrifiée sur l'autel des intérêts de la mafia régionale.
Voilà sommairement planté le décor dans lequel Yacoubou Hamadou avait pris les reines de la LTDH.
Malin serait celui qui aurait prédit que cet homme pourrait à peine une année et demi passée la tête, accepter une nomination à un poste ministériel? Mais c'est ce qui arriva, oui nous sommes au Togo, pays où retourner sa veste du jour au lendemain est devenu le nouvel donne.
La question est de savoir si le pouvoir anachronique et mafieux peut-il acheter tout togolais de tout bord ou de tout horizon? Ou encore, le patriotisme est-il un concept fait pour les autres nations ou pays et pas pour les togolais?

Cependant, ce monsieur était là et a bel et bien lu jusqu'à preuve du contraire le rapport de AI de 2007 sur l'implication directe de ce Faure et ces copains dans la boucherie humaine au Togo depuis 2005, et malgré cette responsabilité clairement établie, Me Hamadou, avec une conscience émoussée, accepte gaillardement un poste au côté du minable de Faure?
Nous aurons nos yeux que pour pleurer cette erreur grave en mettant un homme d'une telle acabit qui s'est servi de la LTDH comme un tremplin pour assouvir ces ambitions lugubres et abyssales.
Alors que depuis son élection, ce monsieur, n'a rien fait ou posé un acte digne du poste qu'il occupe. Il a demeuré dans un mutisme suspect et maintenant beaucoup de gens comprennent sa motivation réelle? Et pourtant les violations des droits de l'homme continuaient dans le pays au nez et à la barbe de notre Yacoubou Hamadou... Mais comprendre cela.
En Août 2008, le pays tout entier était sous le choc avec l'assassinat sauvage de AKA et qu'en principe la LTDH qui devrait être parmi les premiers à monter au créno, mais ni son président et ni son secrétaire général n' avait rien dit car leur langue était ankylosée dans leur bouche. Ou bien le deal était déjà conclu. Ils sont restés muets comme des ânes sous la charge des fardeaux. Préférant intervenir timidement dans un communiqué laconique, évasif et généraliste.
Me Hamadou, nous a fait connaître son vrai visage, lui qui avait porté des habits de camouflage et voici que maintenant les écailles tombent. Le temps est passé par là, au fur et mesure que la lutte s'éternisait, vos attentes sont trop grandes et elles ont eu raison de vous. C'est triste!
Pour notre part, ce monsieur n'a jamais été intègre et la preuve est là.

Ce n'est un secret pour personne que les juristes tirent le diable par la queue et qu'ils ne sont qu'eux aussi de citoyens ordinaires, alors l'occasion est trop belle afin d'aller au festin du vol , du pillage et du détournement systématique de l'argent, sport dans lequel son lieutenant de la junte Faure Essozimna Kodzo Gnassingbé, qui détient le trophée honorifique au nom du mentor Etienne Eyadéma.
Ah oui, Me Hamadou veut, lui aussi comme cela est de coutume dans clan Gnassingbé, posséder des villas, des voitures, des jeunes filles de joie..., et de régler par l'occasion le compte, qui sait, à certains de ces détracteurs d'hier.
Il n'y a pas de doute que les mois et les années à venir seront davantage de plomb en matière de violations de droits l'homme et que ce fameux ministre restera et sera incapable de faire quoi que ce soit. Car si vous avez une tranche d'igname dans la bouche, vous ne serez plus en mesure de parler. Sans blague, ainsi va le Togo.

Bon entendeur!!!

dimanche 14 septembre 2008

Que fait la diaspora contre la conférence du 18-19 septembre 2008 à Bruxelles?

Dans quelques jours seulement, le garçon usurpateur Faure avec sa bande de voyous seront à Bruxelles pour une conférence dont le thème est : Conférence des partenaires au développement du Togo.

Doit-on compter uniquement sur des partenaires pour développer un pays comme le nôtre? Et quels partenaires?

C'est un ridicule que l'avenir de notre pays puisse se jouer à Bruxelles avec les corbeaux blancs et des charognards de partenaires qui au fait, ne sont que des prédateurs et des fossoyeurs de notre pays depuis le temps du géniteur jusqu'à nos jours.

Le reste n'est que diversion, toute cette horde d'individus, se déplaceront, séjourneront et auront des perdièmes colossaux de missions et c'est le contribuable pauvre togolais qui payerait l'addition? Est-ce vraiment important ou indispensable la tenue de cette fameuse conférence?

Pour nous il n'y a pas de doute, le nouveau locataire de la primature, veut simplement apparaître avec le garçon de Faure officiellement devant ces mercenaires à gueule déployée. Histoire de fixer les échéances pour le remboursement de la dette du Togo aux institutions multinationales comme le FMI et la BM, qui sapent tout effort et détruisent quotidiennement les timides et fragiles progrès sociaux réalisés. Et l'occasion est trop belle avec la nomination de Gilbert HOUNGBO, qui est de la maison et par conséquent, bien huilé pour accélérer le remboursement de cette fameuse dette, qui en fait est un cercle vicieux et un spiral sans fin! C'est la mission de ce nouveau PM, pas plus.

C'est dommage, jusqu'à quand certains africains seront lucides pour passer l'intérêt de leur pays avant celui des multinationales?

Oui l'avenir qui se décidera à Bruxelles en Septembre, n'est pas celui qui sortira le togo mais au contraire, ce serait le lieu des alliances contre nature et du partage du magot togolais au dos et à l'insu du peuple. Cette conférence à géométrie variable, sera le lieu où les prédateurs triompheront car ils imposeront davantage des privatisations sauvages, pour ce qui reste encore...

Ainsi donc, nous pensons qu'on peut pas aller avec le dos de la cuillère. Il faut que la diaspora s'organise à travers l'Europe toute entière afin d'organiser une manifestation violente par des jets d'oeufs pourris, de pommes de terre et des tomates pourries contre cette délégation de mafieux du togo.

Ceci doit être un précédent inoubliable car trop c'est trop!!!

Et si nous n'arrivons pas à faire quoi que ce soit, franchement ces minables de ventrocrates, comprendront que nous faisons rien que de la gueule sur la toile.

C'est pourquoi nous lançons un appel solennel à tous les patriotes togolais de se mobiliser afin qu'on leur réserve un acceuil qu'ils ne seront pas prêts à oublier avant d'être chassés de la tête du pays qu'ils occupent contre la volonté du peuple souverain sous peu.

Et c'est ensemble que nous y parviendrons.

Bon entendeur!!!

vendredi 12 septembre 2008

La dictature de Mugabé a eu raison de la démocratie de Tsvangirai

Un accord sur un gouvernement d'union au Zimbabwe a été conclu jeudi soir, pas décisif vers une sortie de la crise politique née de la défaite du régime aux élections générales du 29 mars et ouverture désespérément attendue pour le déblocage de l'aide internationale.

"Un accord a été conclu sur tous les points de discussion et il y aura une cérémonie officielle de signature lundi à 10H00 (08H00 GMT) ici à Harare", a déclaré le médiateur de l'Afrique australe dans les négociations, le président sud-africain Thabo Mbeki.

"Tous les négociateurs", à savoir le président Robert Mugabe, le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai et le dirigeant d'une faction dissidente, Arthur Mutambara, "ont avalisé le document et l'ont signé", a-t-il ajouté.

Les détails sur la constitution et la composition du gouvernement, qui associera toutes les parties, seront annoncés lundi lors de la cérémonie de signature, à laquelle assisteront des dirigeants de l'Afrique australe et du continent, a continué M. Mbeki.

Le médiateur s'est refusé à toute précision sur le contenu de l'accord. Mais c'est de la réalité du partage du pouvoir que dépendra l'aide internationale massive dont dépend le Zimbabwe pour s'extraire du marasme économique dans lequel s'enfonce depuis huit ans l'ancien grenier à grains de la région. La production est désormais au point mort et les denrées de premières nécessité ont disparu d'un pays miné par une hyperinflation qui a franchi en juillet plus de 11 millions de pour cent en taux annuel. De trois à cinq millions de Zimbabwéens sont menacés de famine.

"C'est un bon accord pour le Zimbabwe", a déclaré sans davantage de détail le porte-parole du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai, Nelson Chamisa. "Nous devons maintenant aller de l'avant (...), définir une nouvelle Constitution, réconcilier la nation, redresser l'économie et assurer de la nourriture pour le peuple", a-t-il dit à l'AFP.

Le parti de M. Mugabe, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), s'est refusé à tout commentaire. Les difficiles pourparlers pour un partage du pouvoir avaient été entamés en août sous l'égide du président Mbeki. Ils achoppaient sur le contrôle de l'exécutif, que M. Tsvangirai revendiquait au nom de sa victoire électorale mais que M. Mugabe, ancien héros de la lutte pour l'indépendance, n'entendait pas lâcher. Après le choc de sa défaite le 29 mars, lorsque le MDC avait renversé la majorité parlementaire et emporté le 1er tour de la présidentielle, le plus vieux chef d'Etat du continent, 84 ans dont 28 au pouvoir, avait déchaîné l'appareil de répression contre l'opposition. Il avait été réélu, seul en lice, au 2ème tour de la présidentielle fin juin, son principal opposant ayant jeté l'éponge face aux violences.


Les négociations avaient été interrompues le 12 août, après trois jours de discussions. Elles n'avaient repris que lundi dernier, après de multiples tentatives régionales pour relancer le dialogue. "Nous espérons que le reste du monde va appuyer l'accord", a déclaré M. Mbeki. "A partir de maintenant, le gouvernement du Zimbabwe va travailler avec l'appui de l'Afrique australe et du continent à mobiliser le soutien de l'Afrique et du reste du monde pour aider le peuple du Zimbabwe", a-t-il affirmé.

Selon la télévision publique sud-africaine SABC, les discussions portaient jeudi sur une forme de gouvernement à double contrôle. M. Tsvangirai aurait proposé de constituer un conseil des ministres, qu'il dirigerait en tant que Premier ministre, chargé de la mise en oeuvre des politiques et de l'allocation des ressources. Le chef de l'Etat conserverait quant à lui la tête d'un gouvernement tripartite.

Selon la SABC, le vieux président refusait cette solution. Quelques heures avant l'annonce de l'accord, il affirmait encore que les négociations étaient bloquées parce que "ceux du MDC veulent toujours gouverner".

C'est de cette manière que la communauté internationale détruit dans l'oeuf tous les efforts de la société civile afin que le continent africain sorte et pour ainsi dire être délivré de la main des dictateurs anachroniques qui malheureusement s'accrochent à leur fauteuil présidental.
Ce qui est surprenant et est devenu une pratique avec la complicité de la commmunauté internationale, qui demeure toujours impuissante et cautionne la pérénisation de la dictature sur le continent dans l'unique but de continuer à saigner à blanc le continent.

Alors, faut-il faire encore confiance à cette communauté internationale? Qui s'arrange toujours du côté des dictateurs sur le continent les exemples foisonnent: Togo, Kenya et Zimbabwe aujourd'hui.

Comment les donneurs de leçons démocratiques, sont-ils devenus si impuissants devant les dinosaures dictatoriaux en Afrique? Est-ce que cette communauté internationale veut-elle vraiment que les pays africains se démocratisent? La réponse est NON et NON.

C'est étonnant que, le monde entier était témoin de cette comédie Mugabéenne. Cet monsieur s'est présenté seul à une élection présidentielle en prenant soin de tout faire pour empêcher son opposant de se présenter. Au lendemain, ce type s'autoproclame vainqueur et prête serment dans la foulée aux yeux du monde entier?
Et la communauté internationale n'a rien pu faire pour contraindre ce dictateur notoire, décrié par tous, à refaire des élections dignes de ce nom. Pas même la Grande-bretagne!

Il faut que les africains comprennent que personne ne viendra à notre secours dans la lutte contre les dictatures sur le continent.

Comme le dit si bien un proverbe populaire: "Ne t'attend qu'à toi seul"

Bon entendeur!!!

Un tribunal abandonne les poursuites contre Jacob Zuma en Afrique du Sud

Un tribunal sud-africain a accepté vendredi la requête en non-lieu de la défense dans le procès pour corruption du chef de l'ANC Jacob Zuma, qui a ainsi les mains libres pour conquérir la présidence en 2009.
"La décision prise par le parquet national (NPA) le 28 décembre 2007 de poursuivre le requérant est par ce jugement déclarée nulle et sans effet", a annoncé le juge Chris Nicholson du tribunal de Pietermaritzburg (est).
Les accusations pour corruption, fraude, racket et blanchiment d'argent sont donc levées contre le chef du Congrès national africain (ANC, au pouvoir depuis la chute de l'apartheid en 1994), favori à la présidentielle.
Les avocats de Jacob Zuma avaient déposé cet énième recours en annulation dès l'ouverture du procès mi-août, arguant que les conditions de son inculpation violaient ses droits constitutionnels. La procédure sur le fond avait quant à elle été ajournée à la date provisoire du 8 décembre.
M. Zuma était soupçonné d'avoir accepté, alors qu'il était vice-président du pays (1999-2005), des pots-de-vin d'une filiale du groupe français d'armement Thalès.

L'abandon de ces poursuites ouvre-t-il la voie à l'impunité que nous combattons de toutes nos forces. Car aucun citoyen n'est au-dessus des institutions républicaines. Et porte à croire que Monsieur Jacob Zuma, a influencé les juges, sinon comment comprendre cette décision?

L'Afrique Sud en prenant cette direction commence indubitablement par saper tous les efforts consentis par le père de la nation arc-en-ciel Nelson Mandela.

Afrique: l'héritage impérialiste de guerres, de misère et d’horreur

La lecture de cet écrit, nous a tellement touché car il donne une vision exacte, synoptique et réelle de la nouvelle géopolitique en Afrique. Notre continent est victime d'un complot international orchestré par des multinationales mercenaires.


Écrit par Par Maria Castro
07-09-2008
La situation actuelle du continent africain est la plus grande condamnation du système capitaliste, elle reflète d'une manière graphique et exacte la définition que fit Lénine du capitalisme, un système d'«horreur sans fin». La souffrance des masses africaines apparaît sporadiquement dans les médias quand la situation de famine, douleur ou génocide atteint un niveau tel qu'il est difficile de le cacher. Il est difficile de résumer en peu de pages la situation mais nous allons essayer de faire une première approximation.

La guerre, la dévastation, la pauvreté, toutes les calamités qui affligent les masses africaines n'ont rien à voir avec leur supposée nature «sauvage», elles ne sont pas enracinées dans sa culture ni dans son histoire, elles sont seulement l'héritage qu'ont laissé le colonialisme et l'impérialisme. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale il n'y avait que trois pays indépendants dans tout le continent, et c'est dans les années 60 que la grande majorité accédèrent à l'indépendance. Après plusieurs décennies il est plus qu'évident que l'indépendance était seulement «formelle», ce n'est que la forme de domination sociale et économique qui a changé. L'«indépendance» n' pas été un cadeau altruiste des puissances impérialistes mais la conséquence des luttes des masses africaines qui s'incorporèrent comme un ouragan au processus de la révolution coloniale. Dans beaucoup de cas, ces mouvements provoquèrent l'apparition de régimes bonapartistes qui cherchèrent à suivre le modèle de Moscou (Éthiopie, Somalie, Mozambique, Angola, etc.) et permirent certaines améliorations des conditions de vie des masses de ces pays. Mais l'écroulement de l'Union Soviétique eut également des conséquences désastreuses pour le continent.
La simple existence de l'URSS servit de frein aux ambitions déprédatrices des puissances impérialistes, mais avec sa disparition s'ouvrit la boîte de Pandore. Durant les années 80 furent perdues les quelques conquêtes obtenues précédemment et depuis l'appauvrissement de tout le continent a été continu. La source de cette pauvreté n'est pas «naturelle», comme beaucoup cherchent à nous le faire croire, elle n'a rien à voir avec les sécheresses, les inondations, le manque de machines adéquates, etc., tout cela, en dernière instance, accentue les problèmes et les conséquences de ces calamités. La pauvreté est le produit direct de l'économie capitaliste, un exemple suprême du processus que Marx décrivit dans Le Capital: «accumulation de richesse dans un pôle est en même temps accumulation de misère, tourments au travail, esclavage, ignorance, abrutissement et dégradation morale dans le pôle opposé, là où se trouve la classe qui produit son propre produit comme Capital» (Karl Marx, Le Capital, Livre I, chap.23).
Énorme richesse et énorme misère L'Afrique est peut-être le continent le plus riche de la planète. Dans son sous-sol on trouve une énorme quantité de ressources naturelles qui permettraient à ses peuples de vivre dans l'abondance. Pourquoi cette richesse n'est-elle pas utilisée au bénéfice du peuple africain ?

L'économie mondiale est dominée par les pays les plus riches et les multinationales (500 d’entre elles contrôlent 70% du commerce mondial). Cette domination est l'un des principaux facteurs qui bloquent le développement économique de tous les pays anciennement colonisés, que ce soit en Afrique ou en Amérique latine. Durant les années de domination coloniale aucun des pays impérialistes ne s'est préoccupé du développement industriel et économique de ses colonies. Ils les maintinrent consciemment sous-développées, les transformant en économies dédiées quasi exclusivement à l'exportation de matières premières pour l'Occident. Mais les prix des matières premières sont déterminés par les multinationales (elles contrôlent plus de 50% du commerce des pays ex-coloniaux) et les pays riches, qui les maintiennent bas, ce qui leur permet de pouvoir fabriquer ainsi leur produits à un coût moindre. Mais en même temps ils obligent les pays du Tiers Monde à acheter leurs produits manufacturés aux prix de l'Occident, provoquant un commerce inégal et très défavorable pour les pays les plus pauvres.

Le poids de la dette L'endettement du continent africain est une énorme charge qui empêche toute avancée, aussi minime soit elle. La dette a augmenté dans toute cette période quatre fois plus que les revenus obtenus par l'exportation. La charge de la dette dépasse le double de celle des autres régions du monde. Selon la Banque Mondiale, l'Afrique reçoit chaque année 13.000 millions de dollars au titre de l'aide et en même temps débourse annuellement 15.000 millions de dollars au titre du paiement de la dette. Le continent africain est devenu un pays exportateur de capital net au monde développé. Actuellement la dette de l'ensemble du continent dépasse les 300.000 millions de dollars. A cela il faut ajouter les programmes d'ajustement structurel (PAS) imposés par le FMI et la Banque mondiale. Les PAS sont des programmes qu'impose le FMI à tout pays qui demande des prêts, à l'exception des USA qui sont le principal débiteur de la planète. Depuis 1980, 36 pays africains ont appliqué ces programmes avec des effets dévastateurs pour leurs économies respectives. Parmi les mesures qui sont imposées il y a la réduction drastique des dépenses publiques, c'est-à-dire des dépenses sociales, l'augmentation de l'exportation de matières premières vers l'Occident à bas prix, la privatisation des entreprises publiques et l'accès libre pour les multinationale.

Au Ghana, par exemple, le gouvernement a dû privatiser plus de 130 entreprises pour satisfaire aux exigences du FMI, y compris l'industrie minière qui est la principale source de revenus du pays. Toutes les barrières douanières ont été éliminées et il a été mis fin aux subventions à la santé et à l'éducation. Quel a été le résultat de toutes ces mesures ? Un taux de chômage supérieur à 20%, une hausse de la nourriture et des services de base. Le PIB par habitant en 1998 était inférieur (390 dollars) à celui de 1975 (411 dollars). La population qui vit avec un dollar par jour est de 78,4% et 75% n'a pas accès aux services de santé. Au profit de qui ? Des multinationales qui possèdent aujourd'hui 85% de l'industrie minière et rapatrient 95% de leurs bénéfices à l'étranger.

Zone stratégique pour la survie du capitalisme Au cours des vingt dernières années l'Afrique est devenue une zone stratégique pour l'impérialisme. Dans une situation de déclin du système capitaliste la lutte pour les marchés et sphères d'influence entre les différentes puissances impérialistes a pris un caractère violent et c'est sur le continent que s'exprime le mieux ce processus. Le sous-sol africain détient 9% des réserves mondiales de pétrole (100.000 millions de barils) avec des caractéristiques géologiques extraordinaires, l'indice de réussite des forages est de 50% alors qu'il n'est que de 10% dans le reste du monde. Il dispose de 90% des réserves mondiales de cobalt, de 90% du platine, de 40% de l'or, de 98% du chrome, de 64% du manganèse et d'un tiers des réserves d'uranium. En outre les multinationales et les pays impérialistes, avec l'aide des régimes africains corrompus, extraient ces ressources à un coût ridicule, avec une main d'oeuvre pratiquement esclave, dont des milliers d'enfants. Ce continent est aussi la région du monde la plus frappée par les guerres. Durant la décennie 90, 32 des 53 pays qui composent le continent ont souffert d'un conflit armé. Ces dernières années on a vu des images effroyables des conséquences de ces guerres, des génocides comme celui qu'a connu le Rwanda, des guerres civiles sanglantes comme celle de l'Angola, du Mozambique ou du Congo.

Beaucoup prétendent qu'il s'agit d'un destin inexorable, où l'«homme blanc» ne peut rien faire. Mais ce n'est pas vrai.Dans chacune des guerres qui a dévasté le continent africain ces dernières décennies il y a eu derrière l'une ou l'autre puissance impérialiste. Sur les douze dernières guerres les USA ont fourni armes et entraînement militaire à onze des participants. En 2002 le World Policy Institute, basé à New York, a publié un rapport qui révèle que les USA ont envoyé 1.500 millions de dollars en armes et formation militaire à l'Afrique durant la guerre froide (1950-1989). De 1991 à 1995 les USA ont procuré de l'aide militaire à 50 pays d'Afrique et entre 1991 et 1998 la vente d'armes et de programmes de formation militaire à l'Afrique s'est élevée à 227.000 millions de dollars.

La guerre en République Démocratique du Congo Peut-être le meilleur exemple du rôle que joue l'impérialisme dans les guerres africaines es-il la guerre en République Démocratique du Congo (RDC), qui a duré six ans et a fait plus de trois millions de morts. Ce pays se trouve en plein coeur de l'Afrique et est le plus riche du continent en matière de ressources naturelles, avec 30% des réserves mondiales de cobalt, 10% de celles de cuivre, outre de l'or, de l'uranium et le plus important, du pétrole. En plus par son territoire passe le fleuve Congo, comparable à l'Amazone, et qui contient 40 à 50% des réserves en eau du continent. La centrale hydroélectrique d'Inga pourrait fournir de l'électricité à toute l’Afrique australe. Un exemple de la richesse minérale est que la moyenne mondiale d'extraction d'or par tonne de terre déplacée est de 11 grammes, alors qu’ au Congo elle est de 6 à 7 kilos, avec des zones où on obtient 16 kilos. Avec seulement la moitié de l'or extrait de la mine Sezere on pourrait payer la dette externe du pays. La valeur du cuivre et le cobalt qu'on trouve dans les résidus de la mine de Kolwezi est évaluée à 16.000 millions de dollars. Et le plus important est le coltan, un minerai rare à l'échelle de la planète, fondamental (pour son peu de poids et ses propriétés superconductrices) pour la fabrication de mobiles, satellites, réacteurs nucléaires, missiles, pièces de vaisseaux spéciaux... et que jusqu'à ces dernières années on ne trouvait qu'en Thaïlande, au Canada, au Brésil, en Bolivie et en Australie. Jusqu'à ce qu'on découvre que le sous-sol congolais contenait 80% des réserves mondiales de ce minerai. Le conflit a commencé quand en 1998 le Rwanda et l'Ouganda (deux gouvernements à la solde des USA) occupèrent une partie de territoire congolais avec l'intention de contrôler les mines de coltan. Le Rwanda, par exemple, en 18 mois obtint des bénéfices de 250 millions de dollars avec la vente de ce minerai. É la fin six pays, outre le Congo, participèrent à la guerre : le Zimbabwé, l'Angola, la Zambie, la Namibie, le Rwanda et l'Ouganda, une guerre que l'on qualifia de « première guerre mondiale africaine ». Derrière chacune des armées il y avait l'une ou l'autre des puissances impérialistes qui tentait de mettre sa patte sur la richesse naturelle de ce pays. Les USA envoyèrent des armes et de l'aide militaire aux six armées ! Des entreprises comme Nokia, Sony, IBM, Intel, etc., s'intéressèrent à ce pays et créèrent toute une série d'entreprises, dans certains cas «fantômes», pour obtenir les contrats d'exploitation. La majeure partie du coltanE extrait a pour destination les USA, l'Allemagne, la Belgique et le Kazakhstan. Les bénéfices sont énormes, dans les mines travaillent plus de 20.000 mineurs dans des conditions infra-humaines, gagnant 10 dollars pour chaque kilo de minerai qui ensuite est vendu 250 à 300 dollars sur le marché de Londres. En dépit de son énorme richesse ce pays est enfoncé dans la misère. Sur les 60 millions d'habitants, 75% vivent avec un dollar par jour, moins de 20% ont accès à l'eau potable et à l'électricité. Il y a deux ans s'est «officiellement» terminée la guerre et le pays jouit d'une certaine «stabilité» politique et d'une croissance économique. Kabila, qui vient de remporter les élections, est parvenu à réduire l'inflation, qui reste la plus élevée du monde, à réactiver l'industrie minière et à faire croître l'économie, une croissance de 5% du PIB en 2005. Mais la situation est extrêmement instable et à tout moment la guerre peut reprendre.

Darfour Récemment aussi a été mise à jour la terrible situation que connaît la région du Darfour dans l’ouest du Soudan. Cette guerre a déjà fait 300.000 morts, 2.400.000 déplacés et 200.000 réfugiés au Tchad. Cette province durant les dernières années a été affligée par les sécheresses et la famine. Cette situation s'est aggravée avec la politique discriminatoire du gouvernement soudanais qui a causé un énorme ressentiment dans la population qui s'est sentie discriminée tant politiquement qu'économiquement. En 2003 les tribus de la région se sont unies dans deux mouvements de guérilla (L'Armée de Libération Soudanaise et le Mouvement pour la Justice et l'Égalité). Ces deux mouvements engagèrent la lutte contre les forces gouvernementales et contre les milices nomades (forces paramilitaires formées par le gouvernement) connues comme Janjawid (arabes nomades). Malgré un accord passé en mai dernier pour mettre fin au conflit, l'accord d'Abuja, aucun de ses buts n'a été atteint, à commencer par le désarmement des deux parties. Le fonds de ce conflit réside aussi dans la richesse pétrolière de la zone. Il y a quelques années la Chine a investi 300 millions de dollars pour agrandir la plus importante raffinerie du Soudan et doubler ainsi sa production. En 2004 a commencé la production au Darfour et la CPNC (Compagnie pétrolière nationale chinoise) détient 41% des actions pétrolières du champ de Mahit Basin. Les USA ont vu d'un mauvais oeil cette présence chinoise et pour cela tout à coup, ils se sont rendus compte qu'il y avait un génocide au Darfour et ils ont décidé de favoriser l'indépendance de la région afin de créer un nouvel État sous leur contrôle.


L'entrée en scène de la Chine La Chine mène une rude concurrence à l'impérialisme nord-américain et européen, non seulement en Afrique, mais dans le reste du monde. Depuis quelques années la Chine a augmenté significativement sa présence sur le continent africain. Le commerce avec l'Afrique a augmenté de plus de 500% depuis l'année 2000 et a atteint l'an passé le chiffre de 55.500 millions de dollars. Pour 2010 on estime qu'il atteindra les 100.000 millions de dollars. Dans les années 90 un pays comme le Burkina Faso n'entretenait aucun type de relation commerciale avec la Chine et aujourd'hui les deux tiers de ses exportations sont pour ce pays, surtout du coton pour les textiles chinois. En 2005 l'Angola a dépassé l'Arabie Saoudite comme principal fournisseur de pétrole au géant asiatique. La Chine importe du coton, du cuivre, du fer, de l'or, du platine et du pétrole d'Afrique en même temps qu'elle investit dans des infrastructures pour pouvoir faciliter l'extraction et le transport des marchandises. Au mois de novembre dernier s'est tenu le Second Forum Chine-Afrique avec la présence de la majorité des pays africains. Entre autres projets, il a été décidé la construction d'une usine de fabrication d'aluminium en Égypte, une autre de cuivre en Zambie et une autoroute au Nigéria. Dans les trois prochaines années la Chine accordera 33.000 millions de dollars en prêts préférentiels et 2.000 autres en crédits. Paul Wolfowitz (président de la Banque Mondiale) a critiqué ces «prêt doux» chinois, parce qu'ils rivalisent directement avec le rôle que tiennent des organismes comme la Banque Mondiale ou le FMI dans l'asservissement de ces pays et avec les intérêts de l'impérialisme usaméricain dans la région. Mais la relative «douceur» de la Chine ne doit pas nous tromper parce que ses intérêts sont similaires, le contrôle des ressources naturelles, mais dans la mesure où elle est entrée plus tard sur la scène du marché capitaliste elle a besoin de ce type de politique qui la différencie de l'impérialisme nord-américain et européen avec leurs rudes méthodes d'exploitation et de domination.Prenons seulement un exemple. En 2006 la Chine a accordé au Zimbabwe un prêt de 200 millions de dollars, presque une année plus tard le gouvernement du Zimbabwe a remboursé à l'Afrique du Sud un crédit de 500 millions de dollars, parce que les conditions imposées par le gouvernement sud-africain, suivant les ordres du FMI, étaient la libéralisation de l'économie, ce qui constituait un risque pour l'instable régime de Robert Mugabe. La Chine a prêté de l'argent au même taux d'intérêts mais sans ces conditions. Cela a provoqué la colère du gouvernement sud-africain. Mais la présence chinoise en Afrique provoque des tensions non seulement avec l'impérialisme européen et nord-américain, mais aussi avec les différents régimes africains parce que la Chine est parvenue, en outre, à introduire ses produits sur le marché africain. Par exemple en Éthiopie 90% des produits qui se vendent sur le principal marché de la capitale sont fabriqués en Chine. Cela a provoqué une série de commentaires, à commencer par le gouvernement sud-africain, dénonçant démagogiquement le rôle impérialiste de la Chine, en réalité ce qu'ils font est défendre les intérêts économiques de leurs entreprises respectives qui souffrent de la concurrence des produits chinois qui inondent leurs marché à des prix plus bas, comme c'est le cas dans le reste du monde. Récemment le gouvernement sud-africain a introduit des quotas à l’importation de textiles chinois. Mais a commencé à surgir un autre problème plus sérieux pour le gouvernement chinois, les protestations des travailleurs africains. Les entreprises chinoises en Afrique imposent des conditions de travail draconiennes, non seulement des rythmes de production, de maigres mesures de sécurité mais en outre elles interdisent toute activité syndicale. Lors de la dernière visite de Hu Jintao sur le continent il y a quelques semaines, il a fallu suspendre son séjour en Zambie en raison de la mobilisation des travailleurs. Dans ce pays l'entreprise minière d'État chinoise, la China Nonferrous Metal Mining a acheté une mine dans la ceinture du cuivre, à Chambishi en 1998, ce qui a de fait généré des emplois et des investissements. Mais les nouveaux patrons chinois ont imposé de nouvelles conditions de travail et interdit l'activité syndicale. En 2005 il y a eu une explosion qui a fait des dizaines de morts en raison du manque de mesures de sécurité - ce n'est pas un hasard si la Chine a le taux le plus élevé du monde de morts dans l'industrie minière. Ce fut le pire accident du travail de l'histoire du pays. Les patrons n'indemnisèrent même pas les familles. L'année suivante éclata dans la même mine un mouvement des travailleurs contre les conditions de vie qui se heurta à la féroce répression des surveillants privés de la mine qui assassinèrent cinq travailleurs. Cela a provoqué un grand ressentiment contre le gouvernement chinois. Ce mécontentement au sujet des conditions de travail imposées par les entreprises chinoises ne touche pas que la Zambie, il commence à se généraliser.

Maroc, Zimbabwe, Égypte, Guinée-Conakry... le prolétariat commence à se réveillerBien que la principale activité économique du continent soit l'agriculture, il y a des pays comme l'Afrique du Sud, l'Égypte, le Zimbabwe ou le Nigeria qui ont un prolétariat formé de millions de travailleurs et qui sera déterminant pour l'avenir de la révolution sur le continent. De même que dans les années soixante et soixante-dix on a vu l'irruption des masses africaines dans la lutte, de la même manière dans l'avenir on verra comment les travailleurs et les paysans africains s'incorporeront à la lutte pour le socialisme.Au Maroc durant ces derniers mois il y a eu des luttes importantes dans le secteur de la santé, chez les retraités et chez les dockers et l'année s'est achevée avec un mouvement généralisé des travailleurs et des paysans marocains contre la hausse des prix.Le 17 janvier a commencé en Guinée-Conakry une grève générale qui a duré 18 jours, c'était la troisième grève générale en une année. Ce pays est le premier producteur mondial de bauxite, il produit de l'or, des diamants et a des dizaines de milliers d'hectares de cultures destinées à l'exportation. Un pays riche dont la majorité de la population vit avec moins de 2 dollars par jour. En dépit de la brutale répression, officiellement 56 morts, la grève s'est poursuivie jusqu'à ce que le gouvernement accepte les conditions des syndicats, qui ne concernaient pas seulement les prix de l'essence et du riz, mais aussi qui exigeaient le changement du gouvernement. Comme le gouvernement ne respectait pas l'accord la grève est repartie, mais avec un caractère encore plus offensif, avec des occupations de bâtiments publics, etc., si bien qu'il semble qu'un accord a été finalement trouvé.Au moment où nous écrivons cet article le Zimbabwe vit une authentique explosion sociale. Le pays gouverné depuis des années par Robert Mugabe, quand il s'est trouvé en mauvaise posture, n'a pas hésité à recourir à des politiques populistes, comme il y a quelques années, quand il a exproprié les fermiers blancs, théoriquement pour répartir la terre entre les paysans pauvres. Ces expropriations avaient un caractère purement démagogique : en effet, aucune mesure n’a été prise ensuite pour que les paysans puissent cultiver ces terres qui sont restées en grande partie en jachère. Une situation qui s'aggrava en raison des sanctions économiques imposées par l'impérialisme. Le pays depuis six ans s'enfonce dans la crise économique, avec un taux d'inflation de 1.600% et un taux de chômage de 70%. Il y a pénurie de combustible, des coupures d'électricité, les médicaments manquent. Les luttes ont commencé dans le secteur public quand les fonctionnaires se sont mis en grève pour une hausse salariale qui compenserait l'inflation et leur permettrait de sortir de la pauvreté. La répression policière a été féroce. Une fois de plus Mugabe a tenté de recourir au populisme et pour calmer la situation a annoncé qu'il nationaliserait l'industrie des diamants. Enfin, un autre pays connaît une augmentation importante de la lutte de classes, il s'agit de l'Égypte. Ce pays est de plus est important en raison des répercussions de ce qui s’y passe dans le monde arabe. Mubarak gouverne le pays depuis des années d'une main de fer, sans aucun type de droits démocratiques. Dans les dernières semaines a éclaté une vague de grèves, déclenchée dans la plus grande entreprise d'État du textile, qui s’est étendue comme une traînée de poudre à d'autres entreprises du secteur, aux cimenteries et aux mines, entre autres. Des dizaines de milliers de travailleurs participent à ces grèves et, le plus important de tout, ils lient leurs revendications salariales à l'exigence des droits démocratiques. Jusqu'à maintenant, les dirigeants syndicaux, dans leur majorité placés par le gouvernement, ont été incapables de contrôler l'explosion sociale et ont été mis sur la touche. Cette situation est préoccupante pour l'impérialisme usaméricain car l'Égypte est le pays qui reçoit le plus d'aide militaire des USA et un de ses principaux alliés dans la région et jusqu'à maintenant l'un des plus stables. Mais il semble que cette situation soit en train de changer. (...) Dans la prochaine période les travailleurs et les masses pauvres africaines démontreront leur potentiel, comme on l'a vu il y a des années avec l'héroïque lutte des masses sud-africaines contre l'apartheid. La véritable libération des masses africaines de la domination et de l'exploitation impérialiste, l'amélioration de ses conditions de vie, la fin des guerres sanglantes qui ont dévasté et continueront à dévaster la région, tout cela ne pourra être obtenu qu'avec le socialisme.

jeudi 11 septembre 2008

Avléssi Tata ou le sacrifice du Football togolais?

La plupart des gens qui sont des observateurs les plus avertis de la chose politique au Togo depuis les périodes sombres que le pays avaient traversé jusqu'à nos jours.

Mais pour beaucoup des naïfs, le départ de du rejeton de Rock Gnassingbé de la tête de la FTF, augurerait un nouvel ère pour réformer la haute institution du football togolais. Erreur!

Car depuis son départ, cet homme fanfaron et hautin de Rock n'a cessé de tirer les ficelles dans l'ombre pour diviser afin de mieux régner. C'est dans ces conditions, sombres et orageuses, que le nouveau bureau, avait pris le relève. Et pour éviter ce que beaucoup de gens connaissent déjà, nous allons sans détour se pencher sur l'actualité des dernières heures.

Dans un pays sans loi, il n'est pas hébétant encore moins surprenant, que le fameux président Tata AVLESSI, puisse refuser de se rendre en Zambie avec l'équipe national pour les éliminatoires combinées CAN-COUPE DU MONDE 2010, pour la première en Angola et la deuxième en Afrique du Sud.
Et comme à la FTF, on ne sait plus qui fait quoi ou encore mieux qui dirige qui ou qui prend les décisions? Sacrée FTF, cela frôle le ridicule, mais pas du étonnant dans un pays comme le nôtre!

Tout togolais sans distinction, sait que le football est le seul jeu ou évènement, qui donne des occasions de réjouissance et de liesses populaires au sein et dans tous les foyers et ce, sans distinction d'âge ni d'appartenance politique. Alors, il es claire que le foot est un ferment et un élément fédérateur et source de bonheur éphémère. Cependant, après son retour rocambolesque à la FTF, le sieur Avléssi, qui n'a jamais trouvé la bonne formule, se prélasse dans une cacophonie honteuse. Ce monsieur, une fois de la FIFA l'a réhabilite dans ses fonctions est incapable d'innover ne serait-ce que pour donner les meilleures conditions de préparation aux Eperviers pour ces échéances cruciales pour la survie du Foot au Togo.

Sinon comment comprendre, que les Eperviers se déplacent pour un match capital dans le cadre des éliminatoires 2010, ce monsieur ne trouve pas nécessaire de faire le déplacement avec l'équipe nationale dont il est le président? Franchement, cela ne peut que se passer au Togo, au pays des impossibles. Sous d'autres cieux ce président sans scrupule devrait rendre son tablier avec ces caffouages incongrus.
Et dans la foulée, le capitaine des Eperviers Adébayor, a refusé de se rendre en Zambie protestant qu'il y ait anguille sous roche. Car le monde sportif, a en mémoire les tragiques évènements de Sierra-léone, qui a coûté la vie à plusieurs membres du ministère de la jeunesse et des sports d'alors.
Par ailleurs, des rumeurs concordantes, affirment que le président de la FTF est adepte des pratiques vodous et mystiques, c'est du moins la pensée ou l'argument qui sou tendent le refus de certains joueurs. Au Togo, ce sont des pratiques qui existent en politique et pourquoi en sport: le sacrifice humain? Quelle pratique moyenâgeuse au 21e siècle.

Effectivement, M. Avléssi, n'a pas fait le déplacement de la Zambie et la clé les éperviers ont été battu par les Zambiens, qui certainement étaient informés de l'atmosphère suffocante au sein de l'équipe adverse.
Cette défaite (0-1) a compromis dangereusement la participation de l'équipe nationale du togo au mondiale 2010 qui se déroulera sous notre nez sans que notre pays ne s'y soit.

La faute à une gestion approximative, d'amateurisme prononcé et sans respect de la déontologie professionnelle qui devrait prévaloir dans ce cas de figure.

Eh bien, au Togo rien ne va plus dans tous les domaines. Et la question est de savoir, si la politique a réduit les togolais à un menu bétail prêt à être abattu lorsque les fauves et les vampires véreux en décideront le jour, qui est d'ailleurs connu de tous c'est-à-dire les élections présidentielles de 2010, un autre rendez-vous pour une boucherie humaine, à coût sûr. Et le football, qui permet aux togolais de rêver et de manifester leur joie en cas de victoire, est maintenant sans lendemain. La faute à un bureau irresponsable, incompétant et nul sur toute la ligne, ne pouvant pas transcender leur égo incesensé et destructeur.

Alors sommes-nous maudits au Togo? Ou plutôt, sommes-nous les victimes d'une incompétence généralisée à tous les niveaux de la vie sociale, politique, culturo-footballistique et économique au Togo? Cette approche me paraît la plus indiquée.

Que Dieu nous fasse vraiment grâce.

Bon entendeur!!!

mardi 9 septembre 2008

Un saut dans le vide

La recette de la mafia et usurpateur du clan Gnassingbé, nous a présenté une sauce à laquelle les togolais seront mangés.

La nomination de ce sieur Gilbert HOUNGBO, est la parfaite illustration de cette politique de la fuite en avant au Togo depuis le temps du géniteur du garçon Faure, et ce n'est pas le fils qui en fera dérogation. Mais pourquoi la junte au pouvoir pense et que la solution au problème togolais est le changement effréné des PMs?

Et comme cette pratique est une habitude de la maison, qui consiste à nommer quelqu'un méconnu du public togolais ferait l'affaire. Mais arrêtons une minute de prendre les togolais comme des imbéciles? Sinon, en politique généralement avant de nommer un tiers à un poste donné, il faut savoir si cette dernière est- elle connu par la classe politique ou encore du peuple? Mais comme nous sommes dans une dictature encore mieux une junte, le bon sens n'existe plus, oui je vois.

Comme les élections arrivent à grand pas et qui dit élections dit aussi de l'argent, alors l'occasion est trop belle pour la laisser passer pour cette nomination peu orthodoxe à la lumière de tout ce qui se passe dans le pays. Le pays est agonisant. Pour notre part, il fallait choisir quelqu'un qui connaît au moins les souffrances et le quotidien des togolais. Et non de parachuter dont on ignore sa appartenance politique encore moins sa position face aux problème brûlant de notre pays. Même si ce dernier a une volonté de faire avancer les choses, ce en quoi je doute très fort, ce n'est pas possible dans cette atmosphère puante, anarchie, de gabegie, de détournement et de tous les maux qu'on puisse imaginer sous le soleil.

Il s'agit d'une insulte à l'égard du peuple togolais souverain. La solution ne se trouve pas dans la nomination d'un haut fonctionnaire de l'ONU. Et celle-ci ressemble étrangement à celle de Mr. Eugène Koffi ADOBOLI en 1999 par le géniteur du garçon Faure, lui aussi fonctionnaire des Nations-Unies?

Mais la question est de savoir, pourquoi Mr Gilbert HOUNGBO a-t-il accepté cette nomination? Sachant personnellement qu'il ne pourra rien faire de mieux que ces prédécesseurs? Sur ce point aussi l'avenir nous le dira. Ou bien lui aussi est venu pour secourir et aider un cousin qui veut recevoir des subventions et des aides financières de la part des institutions de Breton Woods, alors un comptable ou économiste en ferait mieux l'affaire et surtout qu'il est lui-même fonctionnaire des Nations-Unies. L'occasion est trop belle!

Les expériences d'un passé récent, nous augure à dire que le sieur HOUNGBO, ne fera pas de miracle ne plus est, à ces qualités d'intellectuel et de travailleur international confirmé des UN.
L'incertitude est trop grande dans l'état actuel des choses avec une vie gouvernementale quasi inexistante dans le pays. Le défis sont à conjugués au superlatif à tous les niveaux sans aucune exception.

Le jonglage ne paie pas en politique! En politique soit on connaît comment gouverner ou non.
Il n'y a pas le juste milieu non plus. La politique gouvernementale est l'art de prévoir et d'anticiper les évènements dans la vie d'un peuple. Cependant depuis des décennies, tous les gouvernements qui se sont succédés au togo, sont des abonnés absents à ces préréquis pourtant élémentaires.

Alors, il n'y a pas l'ombre d'un doute que Mr Gilbert HOUNGBO doit simplement et purement rendre son tablier avant sans penser à former un quelconque gouvernement, qui lui sera d'ailleurs imposé par les charognards et vampires qui gravitent autour du garçon Faure, l'usurpateur avéré qui a des mains ruisselantes de sang des togolais.

Comment est-ce possible que ce monsieur n'a pas pu dire non? Mais connaît-il vraiment le bourbier dans lequel il met ses pieds et foure son nez? Ce qui est certain et absolu, il ne contrôlera rien du tout devant ces ventrocrates éhontés de la junte qui l'ont invité au grand festin de la famille Gnassingbéland...

Et si le ridicule pouvait tuer, ne serait-ce quelques minutes au Togo, nous seront déjà débarrassés de ce nul et incompétent de Faure et sa bande de voyous, qui ne cessent de nous perdre le temps pour rien.

Le vide rien que du vide dans lequel le nouveau maître de la primature nous conduira. Seuls les naïfs , les rêveurs et les ventrocrates peuvent faire confiance à cette junte et à sa bande.

Mais comme cela a été depuis sa prise sanglante du pouvoir, la communauté internationale et pour chef de file la France, salueront ce nouveau gouvernement qui sortira dans quelques jours. Et pour faire table rase des exactions quotidiennes et la violation systématique des droits les plus élémentaires des citoyens. Au grande dame de cette communauté qui criera que maintenant au Togo, toutes les conditions sont réunies pour débourser des millions d'Euros. Ce qui attise naturellement des l'appétit des ventrocrates sans scrupule que le garçon Faure s'est entouré afin de se partager le magot. Et ce, ne plus est au nez et la barbe de cette même communauté internationale, qui pourtant, a une représentation permanente dans la capitale togolaise?

Quelle myopie de la part de cette communauté internationale, qui, il faut le dire, trouve sa part aussi dans ce qui nous arrive, c'est -à-dire dans notre malheur. C'est elle qui tire les ficelles dans l'ombre avec une duplicité criarde.

De toutes les façons, le peuple vaincra tôt ou tard. Et nous y croyons dur comme l'acier.

Bon entendeur!!!

mardi 19 août 2008

Les démons de la barbarie

A l'aurée de chaque échéances électorales, notre pays devient la théâtre de tout genre d'actes crapuleux, odieux et d'une sauvagerie sans précédent.
C'est dans cette optique que se situe l'odieux assassinat de l'historien et journaliste Atsoutsè Agbobli dans des conditions non encore élucidées. Et pour notre part, il n'y a pas l'ombre d'un doute qu'il s'agit d'un assassinat politique orchestré, planifié et exécuté depuis lome 2. Sinon pourquoi ce nul de ministre de l'intérieur serait-il allé aussi vite en besogne? En publiant un communiqué laconique, incohérent et dépourvu de tout sens pour dire et conclure qu'il s'agit d'un suicide? Tout ceci est suspect semble planifié depuis...
De toutes les façons, personne n'est dupe des pratiques inhumaines et la stratégie d'un état de terreur au Togo et le passé récent nous instruise largement dans ce sens.
Tout récemment en 2007 avant les élections législatives, dans les environs de Yoto et l'Avé, des cadavres ont été découverts sans tête, sans membres et sans sexe et pour la plupart des cas, les cadavres étaient vidés de leur sang. Ce sont des pratiques et des stratégies de terreur que le régime mafieux et anachronique de Gnassingbé-fils allias faible(Faure) essaie de perpétuer à tout prix.

Je reconnais que la large majorité de la population togolaise tire le diable par la queue et trouver deux rations alimentaires de nos jours au Togo n'est plus donné à toutes les familles. Cependant, nous devons transcender certaines considérations et être hardis pour finir avec le régime de Gnassingbé-fils et sa bande de cancres confirmés qui l'entoure. Au Togo, nous avons pas un gouvernement ni un régime mais au contraire, une junte de voyous et de bandits de grand chemin qui ont pris le pays en otage. Et comme tel, nous devons adopter des méthodes similaires de lutte pour les chasser. Un autre avenir est possible pour notre cher pays le Togo. Mais la première chose à faire est d'arriver à se débarrasser de cette junte de vampires qui saigne à blanc le pays jour après jour et compromet dangereusement l'avenir de tout un peuple.
Pour ce faire nous devons avoir une détermination sans faille, d'abnégation et une organisation exemplaire avec des patriotes dignes de porter ce nom. C'est la clef et l'unique d'ailleurs!
Et comme , nous l'avions souvent dit, personne ne fera ce travail( C'est -à-dire chasser ces zombis) à notre place et que tout un chacun de nous le comprenne ainsi.
La barbarie sauvage qui est le propre de cette junte et qui a à sa tête Faure Essozinma Gnassingbé, doit être bannie à jamais sur notre territoire car trop de sang a coulé et ce cercle infernal fait de violences fortuites doit cesser.
Ce bourricot et ridicule de Faure n'a rien à nous proposer et par conséquent, il nous perd le temps pour rien. Car nous ne voulons pas que notre pays rate la place qui est la sienne dans le concert des nations dans ce 21e siècle. Les hommes et les femmes sont là, les intellectuels sont là, les jeunes n'en manquent pas, la connaissance, la sagesse et les idées aussi sont à notre portée. Il ne reste qu'à se débarrasser de ces hommes inutiles, nuls, inintelligents et qui ont leur pensée obscurcie et des mains imbibées de sang innocents qui crient vengeance jour et nuit de notre pays.
Et c'est ensemble que nous y arriverons en oeuvrant main dans la main.

Bon entendeur!!!

dimanche 3 août 2008

Les signes avant coureurs

Un regard rétrospectif depuis le 27 mai 2005 jusqu'à nos jours, donne une image désastreuse de notre pays sur tous les plans.
La bêtise humaine, le détérioration des droits civique et des droits de l'homme, les calamités naturelles et les désastres humains font légions dans notre pays. Sans pour autant oublier, le sport privilégié de ce minable de Faure et sa bande de filous, j'ai nommé le détournement des fonds publics, sont le quotiden de nos concitoyens.

Mais comment sommes-nous arrivés-là?
La réponse est claire et tout simple à celui qui observe bien notre vie politique et celle des togolais eux-memes. Car les leaders politiques n'ont jamais placé l'intérêt de la nation au-dessus de leurs intérêts partisans et égoïstes depuis les années 90. Et malheureusement, cela continue dangereusement.
Même à l'étranger, nous avons ces genres d'attitudes et comportements, incapacité totale de s'organiser pour créer une synergie libératrice de notre pays le Togo. Et pour certains, la solution viendrait de la part des autres. Oubliant que les autres c'est nous-même.
Personne ne fera notre DEVOIR à notre place car si nos parents et grand-parents se sont comportés de la sorte, nous ne serons pas indépendants.

Alors, pour nous, nous avons en nous ce talent ce plus qui déclenchera cette déclique libératrice pour notre libération finale des mains de ces bandits de grand chemin et des mafieux sans scrupule.

Nous insistons et nous signons que, nous sommes capables si et seulement si nous transcendons notre ego personnel, la clef est là, point barre. Ne le cherchez pas ailleurs, le problème togolais.

Cependant, l'histoire nous a montré que de tout temps, il y a toujours des hommes exceptionnels, libérateurs des peuples comme le Tavio-Amorin, Mandela, Sankara, Lumunba...

Il appert que cette lutte, notre lutte commune ne peut être couverte de succes que si nous sommes prêts mais tout reste à croire que nous ne sommes encore aptes pour l'instant?

Bon entendeur

samedi 2 août 2008

Faure Gnassingbé, un fossoyeur notoire



Il y a de cela quelques années que ce monsieur avait fait son entrée par la petite porte à la tête du Togo en marchant sur des centaines et des centaines de cadavres de ses concitoyens.
Mais tout ceci n’a été que la confirmation d’une stratégie mise en œuvre bien avant les obscurs jours de son patronyme et géniteur sanguinaire feu Eyadema. En effet, quelques jours avant de passer l’arme à gauche, Eyadema accompagné de ce fameux Faure avaient sillonné certaines capitales européennes (Genève, Zürich, Paris et Liechtenstein…) où ce détourneur en herbe des capitaux togolais avait placé ces magots.

Avant tout ce type, avait fait un passage au ministère de l’équipement et comme il n’a rien dans sa boîte crânienne en la matière, il laisse et continue de laisser un spectacle désolant du pays qui, il faut le dire, demeure sans infrastructures à tous les niveaux. Les exemples foisonnent et tout homme peut le contacter même le fœtus dans le sein maternel le vit et le sent sans détour.

C’est ainsi que le minable de Faure a été désigné par son père pour diriger et gérer la fortune familiale estimée à plusieurs milliards de dollars US. Alors que rien de ce genre ne le prédestinait à prendre la tête du Togo mais par le concours de circonstances. Ce type qui avait acquis des diplômes frauduleusement comme son géniteur à coût de billets de banques, démontre aux yeux du monde entier et jusqu’à preuves du contraire son incapacité à sortir le pays de son comma avancé dans lequel précisément lui-même et sa bandes de filous véreux l’ont plongé.

Tout récemment, la découverte de quelques gisements dans la partie septentrionale du pays et dans le mont Agou, fait saliver déjà le clan fauriste et cela augure des lendemains sans issus au peuple togolais quand à la gestion des retombées. A cette analyse, il est en ressort que le fanfaron de Faure et sa bande de copains d’enfance sans scrupule, ne seront pas prêts pour laisser le pouvoir aussi vite que le pensent certains rêveurs.

Par conséquent il nous faut, comme pendant les années 90 que nous nous mobilisons davantage pour cette cause ultime afin de chasser cette horde de voyous éhontée à quitter le pouvoir avant 2010, c’est possible !!!
Mais si nous laissons la situation telle qu’elle est, vous et moi serons aussi des complices passifs et comme tel, nous aurons à répondre un jour devant l’histoire.
La solution miracle n’existe pas dans ce cas de figure, mais c’est à force de vouloir et d’essayer de temps en temps que nous arriverons à cette fin nationale.



Je crois sincèrement que le togolais est capable mais c’est une question d’organisation de planning qui nous font tellement défaut, car si dans les années 90 le mouvement M05 qui a été le pionnier des manifestations populaires que le régime sanguinaire d’Eyadema n’a pas digéré ni pu réduire au silence et qu’il a regretté jusqu’à sa mort, avait mis à mal le régime despotique du père. Et la suite, tout togolais le connaît ! Ce mouvement a su insuffler une dynamique sans précédent à tout un peuple jusqu’aux confins les plus reculés de notre pays. Et pourquoi pas aujourd’hui ?

Alors il est clair que nous pouvons transcender nos clivages et considérations humaines afin de faire cette union sacrée patriotique pour libérer notre pays, TERRE DE NOS AÏEUX de ces montres humains et prédateurs.

Ces types sans vergogne et rapaces invétérés, poussent chaque jour qui passe le pays dans une faillite indescriptible. Car le Togo est de nos jours comparable au Gomorrhe de la Bible avec comme toile de fonds des vices et des crimes organisés et tout genre trafic de drogue, l’inceste, l’homosexualité, râpe de femmes d’autrui, d’armes, de pierres précieuses, de blanchissement d’argent sale et j’en passe et le tout corroboré par le détournement des fonds public, institué en système de gouvernement depuis des décennies.

Sans oublier l’image du togolais et du peuple togolais qui ont été ternis par ces sieurs qui n’excellent que dans la négation et la destruction humaine.
La responsabilité de tout un chacun de nous est à présent engagée car personne ne le fera à notre place ! Nous devons le chasser de la place qu’il occupe frauduleusement depuis quelques années déjà ? YES WE CAN !!!