lundi 12 septembre 2011

LES ANNEES ENCORE DE PLOMB A VENIR, DANGER DANS LA DEMEURE, REVEILLES-TOI ENFIN PEUPLE TOGOLAIS !

Le Togo, qui fut jadis un des points lumineux de l’Afrique de l’Ouest, aujourd’hui, à cause d’un système anachronique, d'un clan ou famille, d’une seule personne et ses acolytes, aujourd'hui, a perdu tout son éclat d’antan.

Mon pays est par terre. Mon pays jadis très beau, est maintenant la risée de tout le monde. Quand j’y pense, j’en pleure ! J’en pleure ! J’en pleure!
Comment ferons-nous pour lui rendre sa splendeur, son rayonnement d’antan ? L’unique et bonne réponse est : l’amour-patriotisme ! L’amour-patriotisme ! L’amour-patriotisme !

Nous devons nous aimer les uns les autres en acceptant toutes nos différences, en se tenant main dans la main, ainsi nous pourrions affronter le mal qui depuis la nuit des temps ronge notre beau Togo commun.
De l’amour viennent beaucoup de choses parmi lesquelles il y a la paix, la vraie paix, la durable paix.

Jésus, le fils de l’homme, l’incarnation de l’amour, nous a toujours ordonné aux travers des écritures, de nous aimer entre nous et lui, nous transmet sa paix qui est d’une valeur incommensurable.
Pour autant, ceux qui nous rebattent les oreilles au Togo, en parlant de paix, ou ceux qui veulent incarner la paix dans ma très chère terre natale ne nous ordonnent pas de nous aimer les uns les autres : artisans de l’iniquité, du vol systématique, de la tuerie, de l’impunité et de la violation grave des droits les plus élémentaires...

Est-ce la paix dont il parle est la vraie ? Y a t-il paix sans amour ?
Celui qui veut incarner la paix doit d’abord aimer, il doit être en paix déjà avec lui même, tranquille intérieurement pour pouvoir ensuite transmettre cela aux autres.

Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Nous devons-nous lever ! Mais se lever intelligemment.
Car ceux qui dirigent le Togo n’ont pas droit d’être là, nous savons tous comment ils y sont arrivés : par la fenêtre(le peuple ne les a pas choisi) en marchant sur des centaines de cadavres.

Quand le peuple fait le choix d’un berger (dirigeant), c’est dieu qui le fait. Ainsi, le tout puissant le garnit de la sagesse pour conduire ce peuple. Cependant quand on s’impose aux gens par les armes, cela n’est point le choix de Dieu. D’où IL (Dieu) ne peut transmettre de la sagesse à ce genre de personne pour conduire un peuple.

La quintessence dans tout pouvoir est la sagesse ! La sagesse ! La sagesse!
Et c’est le tout puissant, l’intelligence suprême qui l’octroie à celui qui est choisi par un peuple. Vox populi, vox dei (voix du peuple, voix de Dieu).

Entre par la porte pour bénéficier de la sagesse et tu pourras conduire le Peuple !
Mais si tu entres par la fenêtre, tu ne bénéficieras guère de la sagesse et tu te retrouveras toujours dans un cul de sac (impasse).

Voici la règle:

- La porte = sagesse=> bonne conduite
- La fenêtre = pas de sagesse (aveuglement) => impasse

Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous !

Ouvrons grandement nos yeux et regardons bien ! Ces gens doivent partir tout suite et maintenant ! Puisqu’ils ne sont pas dotés de sagesse : un aveugle ne peut conduire celui qui a une bonne vue dit-on chez moi.

Si ces gens demeurent encore là, c’est le peuple Togolais qui sera candidat à l’errance. Nous, peuple Togolais n’aurons plus de terre. Nous ne serons pas facilement acceptés par d’autres peuples. Ou l’on reste prisonnier chez nos bourreaux ou l’on se porte candidat à l’errance ; là encore il faudra trouver d’issue pour partir.



Un quinquennat de plus, la Nation en Danger ! Nation en Danger ! Nation en Danger !
Que vont-ils faire en cinq (5) ans supplémentaires ? Sinon, asseoir une voyoucratie, piteuse et sauvage monarchie où le roi sanguinaire (Faure) est aveugle et spirituellement défaillant.

Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Ouvrons grandement nos yeux et regardons bien !



Que Dieu bénisse le TOGO !

LE VRAI COMBAT POLITIQUE N’EST PAS CE QUE NOUS AVONS VU JUSQU’À PRESENT.

Le combat politique a toujours été un exercice d’endurance exigeant une forte capacité à soutenir sur le long terme un objectif politique préalablement fixé.

Ce combat exige d’avoir une vision claire et précise de l’idéal que l’on entend réaliser, des moyens que cette réalisation exige, et des différentes phases de cette réalisation Il n’existe aucune œuvre dans la nature qui ne se réalise sans avoir suivi un processus précis, et le combat politique ne fait pas exception à cette règle.
C’est dire que cela exige une acuité visionnaire prenant en compte tous les moindres détails dans la mise en œuvre de la vision politique qui nous habite : ne rien laisser au hasard.

En clair, il s’agit de prendre le temps de savoir ce que l’on poursuit comme idéal de société à construire, de réfléchir sur les outils permettant la réalisation de cette société, et enfin sur comment susciter l’adhésion de ses compatriotes à cet idéal.
Cela nous ramène aux paroles du Christ, soutenons que « personne ne peut vouloir construire une maison sans prendre le temps de s’asseoir pour faire le point du coût et des moyens que son œuvre exige ».

En effet, lorsque Charles De Gaulle lançait son fameux appel de Londres, il ne parlait pas dans le vide, il ne bluffait pas, il avait pris le temps de savoir, et il savait qu’il pouvait compter aussi bien sur l’empire colonial Français pour se pourvoir en troupes, que sur les Anglo-saxons pour la logistique et l’armement.
Il savait surtout qu’un Homme politique qui aspire à une envergure d’Homme d’Etat, lorsque la situation de son peuple est des plus critiques, a le devoir de ne pas se draper de bluff mais de se vêtir de stratégie et d’intelligence d’action.

Être un politique, c’est embrasser d’un regard son objectif politique, l’agenda pour l’accomplir, et les moyens pour y arriver. C’est aussi et surtout savoir s’en tenir à son agenda pour faire advenir l’objectif préalablement visualisé. Il ne s’agit donc pas d’être agi par son adversaire mais d’agir pour conformer la réalité à l’idéal poursuivi.

Aussi, lorsque nous constatons que cela fait près de 45 ans que notre pays connaît une oppression inhumaine, nous ne pouvons que nous demander : durant tout ce temps qu’avons-nous fait ? Avons-nous su déterminer précisément ce que nous voulions ? Avions-nous su coordonner nos actions sur les points les plus faibles de ce régime anachronique des Gnassingbé? Sommes-nous restés constant dans notre volonté de faire tomber ce régime sanguinaire, mafieux et voyou?


Je laisse, dans le secret de nos âmes répondre à ces questions.
L’histoire des peuples est remplie d’hommes politiques qui loin de disposer des ressources suffisantes d’imagination, de planification, et de constance, ont arrêté leur course en plein chemin, au grand dam de leurs militants. Ils n’ont pas su garder à l’esprit la vision de leur idéal et se sont aperçus au grand regret de leurs sympathisants qu’ils ne disposaient pas de ressorts suffisant pour accomplir leurs aspirations. Les exemples sont là sous nos yeux et ne nécessitent aucune condition avant de les comprendre!

Oui, le combat politique est un marathon qui exige de bien connaître le parcours, d’anticiper les difficultés de celui-ci, pour savoir exactement à quel moment ralentir et à quel moment accélérer.

Il est intéressant de noter comment Faure Essozimna Gnassingbé a su rouler dans la farine certains hommes politiques du pays à l’instar de Gilchrist Olympio, pour constater qu’en définitive la seule critique n’est pas, en tout cas pour ma part, le critère de combat politique.
La critique participe à une stratégie de combat politique et lorsqu’elle est faite en dehors d’un processus intelligent la rendant performante, elle s’apparente à du vent.

Gilchrist Olympio à critiquer la gestion chaotique des Gnassingbé, et à cette époque beaucoup de togolais avaient cru voir en lui les vertus d’un démocrate, aujourd’hui, nous comprenons que cela participait à une stratégie politique de sape pour mieux agir par la suite…
Critiquer est la manifestation d’un sentiment de désaccord à tort ou à raison mais ne démontre aucunement par elle-même, la participation de celui qui l’exerce à un cheminement de combat politique constant et bien réfléchi. Cela suffit à nous convaincre que le combat politique n’est pas une sinécure et ne doit jamais être mené à la légère, surtout lorsque cela se passe dans un pays où l’assassinat physique est un argument politique.

Le combat politique, lorsqu’il consiste à renverser un régime militariste ne reculant devant rien, exige d’être fin stratège, de savoir discerner le terrain où son adversaire excelle et celui qu’il répugne. Le but du jeu étant d’éviter d’aller sur son terrain et de le ramener sur celui qu’il craint. La nature est remplie d’enseignement là-dessus, il suffit d’observer que l’oiseau attaqué sur terre s’envole, car l’air est son élément de prédilection et pas la terre.

Combattre une dictature exige d’amener celle-ci sur le terrain qu’elle abhorre le plus, celui du droit et de la justice et d’éviter le terrain de la violence où elle excelle.
Lorsque nous affirmons la nécessité d’une « rupture » dans la culture du combat politique, nous voulons établir une distinction entre la seule critique et l’action. Critiquer le régime des Gnassingbé et ses méfaits est une chose, s’organiser pour le combattre par des actions efficaces en est une autre. Le jour où cette distinction deviendra évidente en chacun de nous, alors le vrai combat politique commencera, et les jours du dictateur et despote Faure comptés.