samedi 11 décembre 2010

Droit à la vérité: Hold-up électoral Rfi raconte comment Alassane Dramane Ouattara a enlevé Bakayoko Youssouf

Le hold-up électoral tenté par Alassane Ouattara, a été bien préparé par Guillaume Soro et des diplomates.

Le jeudi 2 décembre 2010, alors que la Cei n’a pu donner les résultats de la présidentielle dans le délai et qu’elle a même transmis le dossier au Conseil constitutionnel, Soro et des diplomates ont demandé à Youssouf Bakayoko de franchir le rubicond et de proclamer les résultats.

C’est le correspondant de la radio Rfi à Abidjan, Cyril Ben Simon, qui le raconte dans un reportage passé inaperçu, que voici : «Tout commence par un sms anonyme en fin de matinée Celui-ci annonce une conférence de presse du Rhdp à 14h 30 à l’Hôtel du Golf. Après des discussions avec des bonnes sources, très vite, le message s’avère en fait être un leurre pour mobiliser les journalistes. La vérité, c’est que Youssouf Bakayoko, le Président de la Cei, doit venir annoncer ici, les résultats provisoires de l’élection présidentielle. Et voilà, l’attente se prolonge et les reporters sur les lieux s’impatientent. Ils n’y croient plus et nombreux sont ceux qui quittent les lieux pour une annonce du Conseil constitutionnel prévue à 15h. Quelques-uns restent après qu’une bonne source ait conseillé de ne pas partir.

En fait, en coulisses, depuis le matin, Guillaume Soro et plusieurs ambassadeurs s’activent pour convaincre le Président de la Commission électorale de franchir le rubicond et de proclamer les résultats en sa possession. Leurs arguments paient et vers 16h, Youssouf Bakayoko sort de son silence. Seul, sans la présence des autres commissaires ni du corps diplomatique, il annonce en un peu plus de trois minutes, que Alassane Ouattara est le vainqueur de l’élection présidentielle avec 54,1% des voix. Quelques secondes après, une joie indescriptible envahit le hall de l’hôtel où est réuni tout l’état-major de l’opposition. Moins d’une heure plus tard, c’est Alassane Ouattara qui vient faire une déclaration aux journalistes. Mais la sérénité est de courte durée, puisque dès l’après-midi, les controverses éclatent lorsque le Conseil constitutionnel affirme que les résultats proclamés par la Cei n’ont plus aucune valeur légale. Cyril Ben Simon, Abidjan, Rfi».

Alors qu'au Togo, l'opposition n'a jamais tenté ce genre de manipulation et pourtant elle a toujours gagné toutes les élections présidentielles sous feu Etienne Eyadema Gnassingbé et sous son rejeton de Faure?

Nonobstant, ces nombreuses victoires, la communauté internationale des intérêts de deux poids, deux mesures, n'a jamais soutenu ni de près et ni de loin cette opposition togolaise. Et cette opposition n'a jamais financé aucune rébellion au Togo mais dont les sympathisants se font et continuent par se faire massacrer à chaque élection et surtout après au nez et à la barbe de cette communauté internationale des intérêts. De qui se moque-t-on au juste!!!

Ce modèle inventé et soutenu par cette communauté internationale à double vitesse, a été déconstruit de fond en comble par la vigilance de l'entourage de Gbagbo qui ne se sont pas faits prendre à ce jeu nauséabond et qui devrait avoir pour corollaire une destabilisation programmée de la Côte-d'Ivoire. Voilà que le fauteur de trouble se victimise et se crie à gueule déployée au vol et demande à Gbagbo de quitter le pouvoir quand on perd une élection comme s'il n'a pas organisé cette manipulation des résultats en sa faveur. Ayant préparé son coup depuis tacitement avec la communauté internationale des intérêts comme chez d'orchestre Sarkozy et ses sbires de la françafrique, qui lui aurait balisé la voie.

En somme, il est devenu évident que la démocratie, n'aura pas lieu en Afrique par le fait que ces pays développés sont eux-mêmes les torpilleurs et tuent dans l'oeuf de tous efforts. comme pour nous signifier que les africains ne doivent pas jouir des privilèges de leur construction ou même de la création de leur modèle et pour ainsi dire en garder le monopole absolu.

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