samedi 1 août 2009

Il y a des signes qui ne trompent point: Le RPT doit rendre le pouvoir volé

Le Togo entend démontrer qu’il vaut peut être mieux que la réputation d’État instable et peu démocratique qui lui est faite, et semble résolu, cette fois, à exorciser les démons de la violence politique pour se forger un destin de pays émergent. Cependant, les signaux envoyés par le pouvoir-Rpt, n'augurent en aucun cas d'une volonté manifeste de réconciliation, de paix et de justice. Car il ne s'agit pas d'aller demander pardon à des milliers de kilomètres aux togolais de la diaspora en Allemagne pour la boucherie humaine qu'il avait organisé pour conquérir le pouvoir , alors que les victimes sont au Togo. C'est ridicule, n'est-ce pas!!!

Alors que les élections présidentielles sont en Février 2010? Le régime comme d'habitude réveillent ces vieilles méthodes et ces démons sommeillant.

Avec une telle attitude, il est plus qu'évident de craindre une fois encore le pire en 2010.

Comment, en effet, améliorer le quotidien des togolais qui tirent le diable par la queue lorsque suspicion et méfiance parasitent la cohabitation entre citoyens d’un même pays ? La confiance ne se décrète pas encore la réconciliation! Le régime de Faure gnassingbé a toujours brillé dans sa fuite en avant, l'instrumentalisation de l'armée pour conserver le pouvoir acquis dans le sang.

La tâche est ardue car, pour les uns, l’Histoire s’est arrêtée un certain 12 janvier 1963, jour funeste de l’assassinat du père de l’indépendance, Sylvanus Olympio, par un groupe de soldats, parmi lesquels un certain adjudant-chef Étienne Gnassingbé Eyadéma. Premier coup d’État de l’Afrique des indépendances, ce putsch sera loin d’être le dernier. Son fils, Faure brillera aussi par des coups d'états institutionnels dès le décès de son géniteur dans la nuit du 05 février 2005 à la stupéfaction générale de tout un peuple.

Malgré la disparition de la quasi-totalité des acteurs de ces violences des années 60, leurs héritiers biologiques et politiques restent profondément marqués. Et les blessures nées de ces traumatismes sont loin d’avoir cicatrisé, qui continuent d’empoisonner le jeu politique et de rendre délicate toute recherche du consensus.

Même après la visite effectuée par le fameux facilitateur Blaise Compaoré pour relancer le dialogue entre le pouvoir et l'opposition, nous verrons cependant à coup sûr dans les jours ou semaines à venir des positions et des propos contradictoires de la part du pouvoir...

C'est pour cela, qu'il faut dans l'immédiat, une mobilisation générale de tous les acteurs politiques et de la société civile pour servir de contrepoids à ce régime voyou et incapable.

Bon entendeur!!!

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