mardi 14 février 2012

La gouvernance chaotique de Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé et acolytes deux exemples patents: La pauvreté et chômage


Quand on aime, on ne compte pas. Au Togo, on devrait pourtant parfois prendre le temps de se pencher sur la réalité des chiffres. Dignitas et gravitas. Ils sont accablants sur le front du chômage et implacables sur le terrain de la pauvreté laissé en friche.


I-Chômage

         Le chômage a toujours pris de l’ampleur dans notre pendant ces quatre dernières décennies, menace la cohésion sociale et commande de tirer la sonnette d’alarme. C’est à cet exercice a été maintes fois fait par la presse privée et les togolais soucieux de leur pays mais observent comme impuissants face à cette explosion exponentielle du chômage. Au Togo, le seul domaine qui recrute, c’est la grande muette (FAT) et ses satellites. Chaque année son budget est en augmentation perpétuelle alors que le pays n’est jamais en guerre ? Mais à quoi faire avec au tant d’homme en uniforme dans ce petit pays me demandera-t-on ? Je ne saurais répondre !

 Au Togo, les jeunes en âge d’activité sont les oubliés des divers projets de société de ces trente dernières années. Du plan triennal au plan quinquennal, de la « nouvelle espérance » au « chemin d’avenir », les jeunes n’ont pas eu droit de cité dans le monde du travail. Les promesses d’emplois par Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé sont restées lettre morte. Elles se sont évaporées comme des écrits sur du sable du Sahara. C’était du grand bluff.

La politique des grands travaux engagée à Lomé par le globe trotter national n’a rien changé à la donne, il s’agit d’une fuite en avant. Les entreprises chinoises  se taillent la part du lion avec une main-d’œuvre « made in china » ne crée pas assez d’emplois pour endiguer le flot de chômeurs qui courent les rues de Lomé, Kpalimé, Atakpamé, Kara, Sokodé et Dapaong. Ainsi jadis existante, la couche intermédiaire ou la classe moyenne entre les deux extrêmes a fondu comme la cire au soleil par une gestion approximative et calamiteuse du pays du père au fils. Le comble, il faut le reconnaître est atteint sous le fils, qui même après des années d’études dans les plus grandes universités occidentales a toutes les difficultés du monde. Changer des premiers ministres, n’est pas la solution, elle ailleurs.  On ne s’improvise pas dirigeant d’un pays, on aura tout vu dans ce pays.



II-Pauvreté

         Cet angle mort chez Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé et ses agents de pilleurs n’est pas le seul. Il y en existe un autre : la pauvreté. Significativement le terme lui-même ne figure pas dans le programme du gouvernement comme priorité mais dans celui des objectifs du millénaire. C’est un secret de polichinelle. Au Togo, ces objectifs ne seront jamais atteints. Et pour cause. Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé  s’occupe des femmes, des riches,  de ses amis, des réseaux mafieux de tout acabit,  pas de la pauvreté des populations togolaises.



Le dictateur génocidaire Faure Essozimna Gnassingbé continue à faire souffrir le peuple du Togo. L'amateurisme de son gouvernement, la présence si écrasantes de sa famille, de son  clan, de ses forces de l'ordre bloquent tout espace de liberté. Aucune marche d'action n'est laissée à plus de 80% de la population tant que sur le plan politique que sur le plan économique. Rien ne marche pour le bien général au Togo. Le Togo manque de l'électricité, de l'eau potable. Il faut voir l'état des villes du Togo, des routes, des écoles, les centres de santé, des marchés, des transports, en état de vétusté avancé. La population togolaise mène des conditions de vie très pénibles .A propos de l'hygiène: Les villes du Togo sont accablées sous l'augmentation des ordures ménagères et l’insalubrité. Le manque d'hygiène, l'absence du ramassage des déchets et de leur traitement qui sont à la cause de nombreuses maladies, des cas de mortalités. La population togolaise est si victime du paludisme et de tant autres épidémies mortelles à cause de cela. La mal gouvernance, le pillage organisé des richesses nationales par le dictateur qui favorise très largement sa famille, sa clique qui condamne le peuple à la pauvreté infinie. La majorité des Togolais sont mal nourris. De nombreux enfants souffrent de famine pendant que Faure, ses cousins, son clan vivent dans l'abondance, dans un luxe sans pareil et ne cessent de se déplacer à travers le monde avec des jets privés. Il faut condamner avec véhémence l'injustice sociale entretenue par le tirant du Togo et son clan. Faisant part des pays les plus corrompus du monde ce qui veut dire en claire qu’il n'est pas bon d'y investir ses petites économies. Trop risqué. Les scandales financiers, la corruption, l'injustice sociale, l'amateurisme dans la gestion publique ont atteint un niveau incroyable au Togo. Le dictateur Faure Kodjo Gnassingbé, son gouvernement, sa famille, son clan « ont érigé la mal gouvernance en mode de gestion » insupportable dans un pays il ferait bien de vivre si des dirigeants plus avisés et humains étaient aux affaires. Les" Mépris des productions locales". Les autorités du Togo ne s'occupent pas du tout de favoriser la mise en exploitation des terres propices à l'agriculture et la quasi totalité des produits agricoles et premières nécessités viennent d'ailleurs? Les Togolais en général sont étrangers chez eux. Ils très opprimés sous le règne de Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé le dictateur génocidaire.

Quand les membres du clan Faure, au premier rang desquels figurent ses néo-riches qui gravitent toujours de lui  tandis que les étudiants et les amphithéâtres surpeuplés et les salariés sont en guenilles, alors le peuple quitte les oripeaux du désespoir pour endosser l’habit de colère. La crise politique dans laquelle s'enfonce le Sénégal après la Côte d'Ivoire version Ouattara et les convulsions que connaissent les géants d’Afrique le Nigeria et la République démocratique du Congo envoient un signal fort aux chefs d'État adeptes de « je l’ai dit, je me dédis » et tripatouilleurs des Constitutions dont Faure en est le champion des champions toute catégories confondues pour avoir quitté le poste de ministre pour devenir député puis président de l’Assemblée nationale pour atterrir comme président de la république bananière,  qui seraient tentés de croire que le « printemps » arabe ne gagnerait jamais les pays situés au sud du Sahara comme le nuage de Tchernobyl qui « s’arrêta » à la frontière de la France. Une colère populaire sournoise et en sourdine se manifestera tôt ou tard. Ce qui a déjà commencé.

Par la pratique du pouvoir et la gestion des ressources financières du Togo, Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé et ses amis ont instauré l’approfondissement de la pauvreté et de la famine comme  arme de destruction massive de la population.


 Aujourd’hui, le Togo a pris des allures d’une pyramide dont la base formée de l’essentiel de la population est souffrance et la pointe, constituée de la famille régnante et ses courtisans  est gabegie. Au Togo, le creusement des inégalités sociales est sans cesse grandissant à tel point qu’il a entraîné la disparition de la classe moyenne. Rien ou presque n’est entrepris par Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé pour relancer l’emploi, stopper la descente aux enfers des couches populaires et renverser la tendance. Dans les grands centres urbains, et encore davantage dans les agglomérations rurales, la pauvreté est la chose la mieux partagée par les Togolais. Rarement l’avenir n’aura semblé à la population du Togo aussi incertain. Et, dans ce chaos social, une minorité de nouveaux riches côtoie une masse grandissante de pauvres comme une citerne d’essence sur le point de se répandre sur une mèche en train de brûler.


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