Quand on aime, on ne compte pas. Au Togo, on devrait
pourtant parfois prendre le temps de se pencher sur la réalité des chiffres.
Dignitas et gravitas. Ils sont accablants sur le front du chômage et
implacables sur le terrain de la pauvreté laissé en friche.
I-Chômage
Le
chômage a toujours pris de l’ampleur dans notre pendant ces quatre dernières
décennies, menace la cohésion sociale et commande de tirer la sonnette
d’alarme. C’est à cet exercice a été maintes fois fait par la presse privée et
les togolais soucieux de leur pays mais observent comme impuissants face à
cette explosion exponentielle du chômage. Au Togo, le seul domaine qui recrute,
c’est la grande muette (FAT) et ses satellites. Chaque année son budget est en
augmentation perpétuelle alors que le pays n’est jamais en guerre ? Mais à
quoi faire avec au tant d’homme en uniforme dans ce petit pays me
demandera-t-on ? Je ne saurais répondre !
Au Togo, les jeunes en âge d’activité sont les oubliés des divers projets de société de ces trente dernières années. Du plan triennal au plan quinquennal, de la « nouvelle espérance » au « chemin d’avenir », les jeunes n’ont pas eu droit de cité dans le monde du travail. Les promesses d’emplois par Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé sont restées lettre morte. Elles se sont évaporées comme des écrits sur du sable du Sahara. C’était du grand bluff.
La politique des grands travaux engagée à Lomé par le globe trotter national n’a rien changé à la donne, il s’agit d’une fuite en avant. Les entreprises chinoises se taillent la part du lion avec une main-d’œuvre « made in china » ne crée pas assez d’emplois pour endiguer le flot de chômeurs qui courent les rues de Lomé, Kpalimé, Atakpamé, Kara, Sokodé et Dapaong. Ainsi jadis existante, la couche intermédiaire ou la classe moyenne entre les deux extrêmes a fondu comme la cire au soleil par une gestion approximative et calamiteuse du pays du père au fils. Le comble, il faut le reconnaître est atteint sous le fils, qui même après des années d’études dans les plus grandes universités occidentales a toutes les difficultés du monde. Changer des premiers ministres, n’est pas la solution, elle ailleurs. On ne s’improvise pas dirigeant d’un pays, on aura tout vu dans ce pays.
II-Pauvreté
Cet angle mort chez Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé et ses agents de pilleurs n’est pas le seul. Il y en existe un autre : la pauvreté. Significativement le terme lui-même ne figure pas dans le programme du gouvernement comme priorité mais dans celui des objectifs du millénaire. C’est un secret de polichinelle. Au Togo, ces objectifs ne seront jamais atteints. Et pour cause. Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé s’occupe des femmes, des riches, de ses amis, des réseaux mafieux de tout acabit, pas de la pauvreté des populations togolaises.
Le dictateur génocidaire Faure Essozimna Gnassingbé
continue à faire souffrir le peuple du Togo. L'amateurisme de son gouvernement,
la présence si écrasantes de sa famille, de son clan, de ses forces
de l'ordre bloquent
tout espace de liberté. Aucune marche d'action n'est laissée à plus de 80% de
la population tant que sur le plan politique que sur le plan économique. Rien
ne marche pour le bien général au Togo. Le Togo manque de l'électricité, de
l'eau potable. Il faut voir l'état des villes du Togo, des routes, des écoles,
les centres de santé, des marchés, des transports, en état de vétusté avancé.
La population togolaise mène des conditions de vie très pénibles .A propos de
l'hygiène: Les villes du Togo sont accablées sous l'augmentation des ordures
ménagères et l’insalubrité. Le manque d'hygiène, l'absence du ramassage des
déchets et de leur traitement qui sont à la cause de nombreuses maladies, des
cas de mortalités. La population togolaise est si victime du paludisme et de
tant autres épidémies mortelles à cause de cela. La mal gouvernance, le pillage
organisé des richesses nationales par le dictateur qui favorise très largement
sa famille, sa clique qui condamne le peuple à la pauvreté infinie. La majorité
des Togolais sont mal nourris. De nombreux enfants souffrent de famine pendant
que Faure, ses cousins, son clan vivent dans l'abondance, dans un luxe sans
pareil et ne cessent de se déplacer à travers le monde avec des jets privés. Il
faut condamner avec véhémence l'injustice sociale entretenue par le tirant du
Togo et son clan. Faisant part des pays les plus corrompus du monde ce qui veut
dire en claire qu’il n'est pas bon d'y investir ses petites économies. Trop
risqué. Les scandales financiers, la corruption, l'injustice sociale,
l'amateurisme dans la gestion publique ont atteint un niveau incroyable au Togo.
Le dictateur Faure Kodjo Gnassingbé, son gouvernement, sa famille, son clan «
ont érigé la mal gouvernance en mode de gestion » insupportable dans un pays il
ferait bien de vivre si des dirigeants plus avisés et humains étaient aux
affaires. Les" Mépris des productions locales". Les autorités du Togo
ne s'occupent pas du tout de favoriser la mise en exploitation des terres
propices à l'agriculture et la quasi totalité des produits agricoles et
premières nécessités viennent d'ailleurs? Les Togolais en général sont
étrangers chez eux. Ils très opprimés sous le règne de Faure Kodjo Essozimna
Gnassingbé le dictateur génocidaire.
Quand les membres du clan Faure, au premier rang desquels figurent ses néo-riches qui gravitent toujours de lui tandis que les étudiants et les amphithéâtres surpeuplés et les salariés sont en guenilles, alors le peuple quitte les oripeaux du désespoir pour endosser l’habit de colère. La crise politique dans laquelle s'enfonce le Sénégal après la Côte d'Ivoire version Ouattara et les convulsions que connaissent les géants d’Afrique le Nigeria et la République démocratique du Congo envoient un signal fort aux chefs d'État adeptes de « je l’ai dit, je me dédis » et tripatouilleurs des Constitutions dont Faure en est le champion des champions toute catégories confondues pour avoir quitté le poste de ministre pour devenir député puis président de l’Assemblée nationale pour atterrir comme président de la république bananière, qui seraient tentés de croire que le « printemps » arabe ne gagnerait jamais les pays situés au sud du Sahara comme le nuage de Tchernobyl qui « s’arrêta » à la frontière de la France. Une colère populaire sournoise et en sourdine se manifestera tôt ou tard. Ce qui a déjà commencé.
Par la pratique du pouvoir et la gestion des ressources financières du Togo, Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé et ses amis ont instauré l’approfondissement de la pauvreté et de la famine comme arme de destruction massive de la population.
Aujourd’hui, le
Togo a pris des allures d’une pyramide dont la base formée de l’essentiel de la
population est souffrance et la pointe, constituée de la famille régnante et
ses courtisans est gabegie. Au Togo, le
creusement des inégalités sociales est sans cesse grandissant à tel point qu’il
a entraîné la disparition de la classe moyenne. Rien ou presque n’est entrepris
par Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé pour relancer l’emploi, stopper la
descente aux enfers des couches populaires et renverser la tendance. Dans les
grands centres urbains, et encore davantage dans les agglomérations rurales, la
pauvreté est la chose la mieux partagée par les Togolais. Rarement l’avenir
n’aura semblé à la population du Togo aussi incertain. Et, dans ce chaos
social, une minorité de nouveaux riches côtoie une masse grandissante de
pauvres comme une citerne d’essence sur le point de se répandre sur une mèche
en train de brûler.
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